« Tu causes, tu causes, c’est tout ce que tu sais faire » répète invariablement le perroquet de Raymond Queneau dans son fameux Zazie dans le métro.
« Tu causes, tu causes… » s’amuse à reprendre Christine Van Acker avant de s’insurger avec ironie et humour contre toutes ces conversations creuses, ces dialogues qui n’en sont pas, ces phrases toutes faites et qui ne veulent rien dire, ou plutôt qui ne veulent pas dire.
En 12 courts récits parfois touchants, parfois drôles, souvent pitoyables, de la tour de Babel aux techniques de rencontres amoureuses, elle dresse un portrait au vitriol de nos habitudes langagières et nous promène sans ménagement dans un univers de poncifs et de faux semblants qui encombrent régulièrement les tentatives de véritables dialogues.
« On encaisse la graisse des mots » écrit-elle. Et elle a bien raison de nous le rappeler.
Autrice de Tu causes, tu causes
Rien dans cette longue confidence qui ne soit placé sous le signe de l'amour. Il y a d'abord celui…