« Tu causes, tu causes, c’est tout ce que tu sais faire » répète invariablement le perroquet de Raymond Queneau dans son fameux Zazie dans le métro.
« Tu causes, tu causes… » s’amuse à reprendre Christine Van Acker avant de s’insurger avec ironie et humour contre toutes ces conversations creuses, ces dialogues qui n’en sont pas, ces phrases toutes faites et qui ne veulent rien dire, ou plutôt qui ne veulent pas dire.
En 12 courts récits parfois touchants, parfois drôles, souvent pitoyables, de la tour de Babel aux techniques de rencontres amoureuses, elle dresse un portrait au vitriol de nos habitudes langagières et nous promène sans ménagement dans un univers de poncifs et de faux semblants qui encombrent régulièrement les tentatives de véritables dialogues.
« On encaisse la graisse des mots » écrit-elle. Et elle a bien raison de nous le rappeler.
Autrice de Tu causes, tu causes
Ce texte sauvage est un long cri de révolte en faveur de l'Ardenne et de la Wallonie. Écriture d'avant-garde sur le signifiant,…
"Un beau livre, sobre, vif, qui rend tangibles les saisons et les heures. Les illustrations d’Anne Leloup devancent ou suivent le poème avec la force sereine des empreintes." Critique de Françoise Lison dans Le courrier de l’Escaut paru en octobre 1999. Extrait : "A force de se chercher de se trouver de se perdre de rouvrir le sentier des rencontres de déplorer les malentendus les impasses de célébrer les retrouvailles ils déboucheront dans la clarté sans fin" [Source : Le site des éditions…