Des gens comme on en croise tous les jours.Des maisons devant lesquelles on passe.Que savons-nous des autres?Ceux-ci voient leurs projets de vie incompris ou malmenés.Faire de son mieux ne suffit pas toujours… dit l’un d’eux.Et puis ils découvrent que parfois, au coeur d’un regret, s’ouvrent de nouvelles pistes. Et que leur revient le gout du voyage.Huit rencontres.Huit nouvelles. Qui nous parlent de nous.
Auteur de Trop de choses à se dire
Après un premier recueil de nouvelles chez Quadrature en 2010 (À l’ombre de la fête) et un roman chez Luce Wilquin en 2012 (Sur la pointe des mots), Marie France Versailles revient, chez Quadrature, avec Trop de choses à se dire – où l’on retrouve cette conscience et certitude, depuis toujours chez l’autrice, que cela ait été dans sa profession de psychologue et journaliste ou dans son travail d’écriture, que les mots, quelle que soit leur fragilité, sont nos outils essentiels pour comprendre et soigner, pour transmettre et consoler, tisser les liens de la vie et aimer.Huit nouvelles qui ont pour caractéristique des rencontres plus ou moins manquées mais d’être reliées aussi entre elles par l’un ou l’autre…
"Sachez que je serai le plus heureux des hommes lorsque je verrai cette lueur toute particulière…
José Moinaut présente une série de petites histoires dont les chats sont les héros. Des animaux plus humains que les hommes donnent de belles leçons de morale et de solidarité…
Monsieur Satie : L'homme qui avait un petit piano dans la tête
Pour découvrir l'oeuvre d'Erik Satie à travers une histoire et des extraits des plus célèbres pièces du compositeur. Mélancolique et triste à souhait, cet album-CD n’en est pas moins magnifique. Parler d’Erik Satie - le solitaire, le marginal, l’excentrique souvent incompris -impliquait un ton décalé, gentiment moqueur et grinçant, que rend très bien la voix du récitant François Morel (qui doit sa célébrité, rappelons-le, à l’émission télévisée des Deschiens sur Canal +). Ce n’est pas une araignée au plafond mais juste un petit piano que Monsieur Satie a dans la tête. Les notes de musique y trottent, y vagabondent sans relâche. Il est audacieux, anticonformiste, se moque du wagnérisme et des vaniteux. De son cœur s’échappent des mélodies simples pour rêveurs et poètes, un public qui lui ressemble. « Monsieur Satie parle parfois à la lune. » Et parfois aussi, « Monsieur Satie met son smoking pour écrire une partition. » Il compose, explore, mélange les genres au risque d’être méprisé. Certains l’admirent cependant, comme Cocteau ou Picasso. L’illustratrice Elodie Nouhen évoque bien l’esprit des surréalistes et la solitude du petit monsieur perdu dans le tourbillon des notes. Touches de piano, métronome, partitions…sont surdimensionnés par rapport au musicien qui ne semble pas plus haut que trois chapeaux. Ce que Raymond Lulle appelait « la tristesse par surabondance de pensée » s’applique…