Auteur de Très doucement
Jacques Sojcher est un errant. Un nomade glissant d’une aventure à l’autre. D’une idée à l’autre. D’un état de réel à un autre. Le lire est un bonheur. Le lire un jour caniculaire d’été a tout du petit vent frais inespéré. C’est que tout, ici, est « léger ». Aérien même.À lire le quatrième de couverture, on aurait pu s’attendre à tout le contraire :
Et s’il n’y avait que la voix qui parle, qui appelle, qui voudrait être musique, extase de souffle, sans conscience, sans images.
À trouver dans ce Très doucement une poésie comme tournée sur elle-même, observant à l’infini son propre nombril. Mais non. Rien de tout cela, ici, fort heureusement. Bien sûr…
Râoul est un petit ours qui habite tout en haut de la montagne. Dans la vallée où personne ne l’a jamais…