Au coeur de la Médina, les broutilles de quartiers et les commérages vont bon train à Takadoum. Loin de la plage ensoleillée, les habitants de ce petit village perché dans la montagne vivent sans retenue leurs histoires ordinaires et extraordinaires. Un léger brouillard protège les vérités de chacun. Mais sans cette fine pellicule qui voile les intimités, les jardins secrets apparaissent au grand jour et c’est la pagaille : tout le monde sait maintenant que Gérard a pris la vache du fermier et qu’Amédée embrasse la fille du boucher…
Autrice et illustratrice de Moi je sais qui
Pseudonyme de Thisou Dartois Née le 23 janvier 1970 à Dinant
Illustration, Saint-Luc, Liège Illustration, Arts décoratifs, Strasbourg
Ma technique : collages de papiers japonais, de papiers d'emballage trouvés ci et là. mélange de feutres, crayons, acryliques. Monotype sur papier de soie. Je travaille en ce moment le tissu amidonné et la broderie. Mes thèmes : l'ailleurs, le voyage, le voisinage, l'autre et sa différence. Ma méthode : je peux très bien commencer par un découpage puis réaliser les images. J'aime aussi me plonger dans les images et ensuite les articuler, les rythmer autour d'un texte. Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide à la création, 2007Thisou signe son troisième album au Rouergue, certainement inspiré par un séjour de deux ans au Maroc. Dans la petite ville de Takadoum, au cœur de la médina, chacun mène sa petite vie au regard des autres. La narratrice et son ami Anatole sont les témoins privilégiés des faits et gestes de chacun et nous livrent les petits secrets des habitants du quartier. Toute cette petite communauté…
À quoi rêvent les crayons le soir, au fond des cartables ?
« Tous les enfants rêvent de devenir grands. Tous les crayons rêvent de devenir petits. » Le soir, dans le fond des cartables, les crayons rêvent. Mais à quoi ? Ils songent et écrivent des mots, des mots inventés ou des mots croisés. Ils s’imaginent en train de composer les couleurs de l’arc-en-ciel ou de rétrécir tant ils sont utilisés. Car finalement, c’est leur but ultime : laisser une trace et devenir des souvenirs. Cet album accessible est une véritable invitation à laisser voyager son imagination. Chaque page est bien dosée par le texte poétique de Zidrou et subtilement illustrée grâce au crayonné de David Merveille mélangé aux photographies de Françoise Robert. Ces trois artistes ont combiné avec talent les sonorités, les rythmes, les mots, les images, les sensations et les émotions. L’alchimie donne vie aux différents crayons représentés et à leurs aspirations. Tout naturellement, le lecteur prend le chemin des mots et les relit plusieurs fois, dans le but de s’imprégner encore plus. Il en demande, encore et encore ! À son tour de répondre à la question : « Au fond des cartables, à quoi rêvent ses propres crayons ? » (Nathalie Bouillot) Le soir, au fond des cartables, les crayons rêvent... Ils rêvent d'écrire des mots d'amour,…
Autour de la célèbre tapisserie, développe le thème de la différence et de l'exclusion. Invitation à aller admirer les tentures du musée national des Thermes…
Mystère et magie dans un conte fantastique contemporain : une longue épopée vers la connaissance…