Auteur et illustrateur de Toi, mon adorée
Née le 20 juin 1953 à Liège
Peinture de chevalet, Saint-Luc, Liège
Essentiellement dessinatrice de presse. Le dessin de presse m’a appris à être concise pour être comprise. Je me retrouve souvent devant un travail d’élagage tant au niveau de l’histoire qu’à celui de l’image ! Du papier à l’ordinateur : un pas franchi allègrement pour ses qualités de rapidité imposée par le dessin de presse. Quant au sujet, il reste calé bien au chaud dans le fond de mon cœur. Il se nourrit de l’actualité sans cesse en mouvement qui est la base de mon travail de cartooniste. Un jour, il fait surface et un livre peut naître. J'ai collaboré aux magazines Le Vif-L’Express et Imagine. Je collabore avec Axelle (Vie féminine), le Journal de l'ULB, Prof'magazine, Le Courrier international. Je suis également, depuis bientôt 5 ans, la cartooniste de La Libre Belgique, dont un dessin a été primé par le Grand Prix du press Cartoon Belgium en 2007.

Comment se débarasser de sa poupée lorsqu'on grandit et rencontrer le premier amour.
Monsieur Satie : L'homme qui avait un petit piano dans la tête
Pour découvrir l'oeuvre d'Erik Satie à travers une histoire et des extraits des plus célèbres pièces du compositeur. Mélancolique et triste à souhait, cet album-CD n’en est pas moins magnifique. Parler d’Erik Satie - le solitaire, le marginal, l’excentrique souvent incompris -impliquait un ton décalé, gentiment moqueur et grinçant, que rend très bien la voix du récitant François Morel (qui doit sa célébrité, rappelons-le, à l’émission télévisée des Deschiens sur Canal +). Ce n’est pas une araignée au plafond mais juste un petit piano que Monsieur Satie a dans la tête. Les notes de musique y trottent, y vagabondent sans relâche. Il est audacieux, anticonformiste, se moque du wagnérisme et des vaniteux. De son cœur s’échappent des mélodies simples pour rêveurs et poètes, un public qui lui ressemble. « Monsieur Satie parle parfois à la lune. » Et parfois aussi, « Monsieur Satie met son smoking pour écrire une partition. » Il compose, explore, mélange les genres au risque d’être méprisé. Certains l’admirent cependant, comme Cocteau ou Picasso. L’illustratrice Elodie Nouhen évoque bien l’esprit des surréalistes et la solitude du petit monsieur perdu dans le tourbillon des notes. Touches de piano, métronome, partitions…sont surdimensionnés par rapport au musicien qui ne semble pas plus haut que trois chapeaux. Ce que Raymond Lulle appelait « la tristesse par surabondance de pensée » s’applique…
Fanny a peur quand la nuit tombe. Elle a peur de toute ce qui se cache dans l’obscurité. Mais sa maman la rassure,…
Combien y a-t-il de saisons? Pourquoi les feuilles tombent-elles en automne? Quels animaux hibernent…