Sans vouloir être déterministe, du fait de mon bilinguisme, mon rapport au néerlandais ou au français est assez distant. Je ne maîtrise pas ces deux langues comme un vrai néerlandophone ou francophone. Je ne sais pas non plus quelle est ma langue maternelle. (…) Et dans ma tête cela se bouscule de temps en temps. Lorsque j’écris en néerlandais, des phrases arrivent en français, qui sont traduites automatiquement en néerlandais et vice-versa. (…) A un certain moment, j’ai cru que ce bilinguisme, le fait de ne pas entièrement maîtriser une langue, était un handicap. Mais je me suis accommodé de cette situation. Je n’ai pas fait l’erreur de me prendre pour un vrai néerlandophone ou un vrai francophone. De plus, en Belgique, se prendre pour un Flamand ou un Wallon a tout de suite des connotations politiques. Je suis devenu, en quelque sorte, comme un touriste dans les deux langues.
Auteur de Survivre à la fin des Grandes Histoires
Préface de Jean Tordeur Textes de Jacques Detemmerman, Georges-Henri Dumont , Philippe Jones , Raymond Troussson À propos du livre (4e de couverture) Quelque soixante ans après sa mort (1936), la personnalité…
Les influences anglo-saxonnes sur les lettres françaises de 1850 à 1880
À propos du livre Cette étude voudrait retracer l'action générale des influences anglo-saxonnes sur nos Lettres françaises de Belgique, de 1850 à 1880. L'Angleterre victorienne resplendit alors; les États-Unis conquièrent leur rang, imposent leur génie ; notre littérature, elle, malgré Van Hasselt, de Coster, Pirmez, semble marquer à peine sur la carte du Réalisme international. Il semble même que des temps ingrats soient revenus pour l'art, après ces années de 1815 à 1850, dont M. Gustave Chartier, dans Le Mouvement romantique en Belgique, a entrepris de révéler tout l'intérêt, montrant le dynamisme des influences étrangères et, parmi elles, des anglo-saxonnes. C'est le destin de ces dernières que nous suivons au cours des trois décades qui nous séparent encore de la Jeune-Belgique. Nous tenterons de dire leur sens dans sa plénitude, tel que nous le démêlons de l'écheveau cosmopolite et comme nous l'a livré l'analyse d'une vie intellectuelle, où littérature, philosophie et politique…
À propos du livre (4e de couverture) Les historiens contemporains des lettres françaises de Belgique…