« Cher Éditeur,
A la suite de notre agréable conversation de ce jour, je tiens à filer par écrit le contenu de nos accords. Je ne suis pas un écrivain mais un homme infiniment amoureux à la recherche d’une femme dont je ne connais que le prénom, Natalia, la profession, hôtesse de l’air intérimaire, et la passion, la lecture de Dostoïevski et, en particulier, de L’éternel Mari ; cette rencontre inénarrable survenue lors d’un vol Moscou-Alma-Ata relève du miracle, du sacré. Vous l’aurez compris : il s’agit pour moi d’une question de survie… »
De l’été 1866 à Odessa, aux alentours de Saint-Pétersbourg en plein hiver 1870, ce récit n’est pas seulement un voyage à travers la Russie, que le cours de l’histoire semble plus que jamais vouloir nous faire redécouvrir, mais aussi un prétexte pour une réflexion sur les relations humaines. Un véritable hommage et clin d’oeil littéraire à Dostoïevski
Les influences anglo-saxonnes sur les lettres françaises de 1850 à 1880
À propos du livre Cette étude voudrait retracer l'action générale des influences anglo-saxonnes sur nos Lettres françaises de Belgique, de 1850 à 1880. L'Angleterre victorienne resplendit alors; les États-Unis conquièrent leur rang, imposent leur génie ; notre littérature, elle, malgré Van Hasselt, de Coster, Pirmez, semble marquer à peine sur la carte du Réalisme international. Il semble même que des temps ingrats soient revenus pour l'art, après ces années de 1815 à 1850, dont M. Gustave Chartier, dans Le Mouvement romantique en Belgique, a entrepris de révéler tout l'intérêt, montrant le dynamisme des influences étrangères et, parmi elles, des anglo-saxonnes. C'est le destin de ces dernières que nous suivons au cours des trois décades qui nous séparent encore de la Jeune-Belgique. Nous tenterons de dire leur sens dans sa plénitude, tel que nous le démêlons de l'écheveau cosmopolite et comme nous l'a livré l'analyse d'une vie intellectuelle, où littérature, philosophie et politique…