Un homme vraisemblablement en colère contre le monde nous prend à partie. Qui est-il pour se permettre de nous recracher à la face tous les travers de notre humanité ? Un philosophe ? Un vagabond qui traîne son discours de place en place ? Un despote ? Un prophète ? Un para-humain ? Il est un peu de tout cela à la fois. Ce type qui se fait appeler Jean est avant tout un accusateur. Face au public, avec pour seule compagnie sa valise, ses bananes et ses cuberdons, Jean accomplit son devoir : accuser tout et tout le monde. Les hypocrites, les financiers, les diplomates, les familles nombreuses qui pondent chaque jour plus de gosses alors qu’il n’y aura bientôt plus assez de ressources sur terre pour nourrir toutes les bouches, les riches autant que les pauvres, les spéculateurs,…
Avec La chair déchirée d’une petite griotte noire, Pascal Vrebos propose, aux éditions M.E.O., un court roman portant sur la thématique du viol et du traumatisme qui en découle, de la difficile et douloureuse reconstruction de l’individu.Tout au long du roman, une jeune femme du nom de Mariama conte son histoire au lecteur. Personnage qui se veut universel, elle a ses racines sur le continent africain. Un jour, un projet d’étude l’a menée quelque part en Europe où elle a posé ses valises. Là, elle a fait l’expérience de la haine raciale et de la cruauté. Sa chair, nous apprendra-t-elle, y a été déchirée.Dès lors, Mariama n’y va pas par quatre chemins. Dès les premières lignes, elle épingle, elle accuse : les hommes de son récit ont figure d’antagonistes.…