Ma tante Esther était le mouton noir de ma famille. Elle n’avait aucune considération pour qui que ce soit, elle-même comprise. Elle faisait fi des convenances, doutait de tout, mais s’émerveillait de ce que personne d’autre ne remarquait. Je l’aimais tendrement et recueillais précieusement ses sentences. Si je le lui avais avoué, elle ne l’aurait pas cru.
L’on sait Armel Job fin observateur des âmes humaines, tant il a créé de de personnages dont la présence forte imprègne la vie de ses lecteurs. Voici qu’il s’est prêté au jeu de l’extrême brièveté, celui des instantanés de la collection « La petite pierre » des éditions de La Pierre d’Alun, qui associe ses écrits aux illustrations de Benjamin Monti pour ce nouveau petit volume spiralé.L’auteur précise, dans la présentation du livre faite par l’éditeur :Ma tante Esther était le mouton noir de ma famille. Elle n’avait aucune considération pour qui que ce soit, elle-même comprise. Elle faisait fi des convenances, doutait de tout, mais s’émerveillait de ce que personne d’autre ne remarquait. Je l’aimais…
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