Roger Staquet, policier à la retraite, arrondit ses fins de mois en gérant un immeuble. Une odeur suspecte attire son attention. Serrurier, ouverture d’appartement, découverte d’un cadavre alité :
Individu d’une cinquantaine d’années, corpulence moyenne, chevelure poivre et sel, début de calvitie.
Un jeune policier en activité, Paul Ben Mimoun, débarque sur les lieux, le courant passe, les deux hommes échangent leurs impressions. Au premier coup d’œil, l’homme est mort naturellement durant son sommeil dans un espace privé fermé à clé. Le commissaire-adjoint compte classer le dossier sans suite. Mais beaucoup d’affaires policières se jouent sur un fifrelin. Roger et Paul éprouvent l’ombre d’un doute, la sympathie les pousse à se revoir,…
On se souviendra d’Une mort pas très catholique, paru en 2020 sous la plume conjointe d’Agnès Dumont et de Patrick Dupuis. Voici que le duo nous revient, cette fois avec une affaire policière qui se déroule à Liège après que la première a arpenté Louvain-La-Neuve. Les deux comparses se seront donc invités dans leurs villes respectives. Et parce que l’on ne change pas une équipe d’enquêteurs qui gagne, ils remettent en selle le duo formé par Roger Staquet, flic retraité, et Paul Ben Mimoun, jeune inspecteur namurois. Ils réaniment aussi Clarisse, étudiante louvaniste récemment diplômée, qui les a appelés à la rescousse dans la Cité ardente.Elle leur fait part de sa plus grande inquiétude : son amie Honorine, migrante africaine à qui elle offre son appui, a disparu.…
Avec Enfin seul ?, son dernier recueil, Patrick Dupuis – fondateur, par ailleurs, des éditions Quadrature consacrées exclusivement à la publication de nouvelles – donne à nouveau cours à sa passion pour ce genre littéraire. Et cela au gré de vingt-six textes courts, souvent de quatre ou cinq pages, que l’on peut qualifier, à quelques exceptions près, de « brèves rencontres » qui pour être sans lendemain n’en sont pas pour autant sans retentissement dans l’existence des protagonistes avec, en éternelle invitée, cette épice aigre-douce de la vie qui s’appelle l’ironie du sort.Dans une langue simple et sensible, l’auteur livre autant de petits tableaux, de regards sur un quotidien à première vue anodin, mais qui peuvent déboucher sur une réalité inattendue :…