Soit dit entre nous, j’aime trop l’amour


RÉSUMÉ

Une femme fait un bilan, provisoire et amusé, de sa vie amoureuse. Aime-t-elle vraiment trop l’amour ? Ce que l’on comprend vite, c’est qu’elle se réjouit de ce goût peut-être immodéré. Et elle nous en parle avec une franchise et un humour aussi déconcertants que bienvenus. S’il s’adresse évidemment aux femmes, son livre est aussi de ceux qui ne manqueront pas d’amuser, de choquer ou de séduire les hommes, ces étranges créatures qui ne sont pas toujours celles dont rêvent dames et demoiselles. Une question se pose à la fin : est-ce d’amour, de désir ou de passion dont nous parle Pilar Pujadas ? À chacun de donner la réponse qui lui convient. Mais en matière d’amour, le dernier mot appartient peut-être au silence


À PROPOS DE L'AUTEUR
Pilar Pujadas
Auteur de Soit dit entre nous, j’aime trop l’amour
Pilar Pujadas est née en 1960 à Barcelone, ville qu’elle quitte à l’âge de 18 ans. Après quelques années passées en France, elle s’installe à Bruxelles où elle réside depuis de nombreuses années. Elle est l’auteure de plusieurs romans et nouvelles, dont Cœur Croisé, publié aux Editions du Mercure de France. Quand son ami Luc Peiffer lui propose de se joindre à lui pour son projet de bande dessinée, elle n’hésite pas une seconde et se met tout de suite à l’écriture de Un Amour Suspendu, paru en 2023 aux Editions Kennes.
Mélanie Rutten
Illustrateur de Soit dit entre nous, j’aime trop l’amour

Née le 12 août 1974 à Louvain

Graduat en Photographie, Le 75, Bruxelles

Son univers ? Un désordre amoureux peuplé d'animaux qui nous ressemble. Dans son sac ? Des crayons, des feutres, des gouaches, des photos noir et blanc, de la colle et des ciseaux ... Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Découverte, 2008 Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Congé sabbatique, 2013 Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide à la création, 2020

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Plaisirs Suivi de Messages secrets : entretiens avec Patricia Boyer de Latour

Le doute, la mémoire, l’amour, le double, Venise, la musique, les Primitifs flamands, les visages, les miroirs, la Belgique… autant de portes d’entrée du voyage qui mena Dominique Rolin et Patricia Boyer de Latour à tisser un ensemble d’entretiens réunis sous le titre Plaisirs. Dès 1999, bien après Les marais, Le lit, La maison la forêt , Le corps, Les éclairs, à l’époque où paraissent des œuvres majeures comme La rénovation, Journal amoureux , débute une série d’échanges placés sous le signe de «  la promenade dans un jardin  » (Rolin), le jardin Rolin dont les fleurs s’appellent le doute, la passion, l’enfance, l’écriture comme «  investissement total de l’être  ». Une des lames de fond de l’univers existentiel et créateur de Dominique Rolin, sur laquelle elle revient sans relâche, a pour nom le doute. Non pas un doute cartésien qui, s’hyperbolisant, accouche d’une certitude irréfragable, mais un doute énergisant, qui, sans se convertir en conviction ferme, transmue la peur en force mentale. En dépit d’une irréconciliation avec soi, du démon de l’inquiétude, des «  mouvements noirs  » d’une enfance marquée par un père qui la rejette, l’écrivain et dessinatrice tire de sa dualité une vocation à l’allégresse. «  Je vis en permanence sur deux niveaux : il y a l’extrême bonheur de vivre, et l’extrême peur de vivre  ». Au fil des entretiens, Dominique Rolin exhume les alluvions de l’œuvre, les nappes phréatiques qui l’impulsent : les territoires de l’enfance à Boitsfort, de la forêt de Soignes, la fibre mystique, les sortilèges du rêve et de la surréalité, la fascination pour Breughel, Vermeer, Rembrandt, les élans oniriques des Primitifs flamands et la passion inouïe, éternelle qui la lie à Philippe Sollers… Lire aussi : Sollers-Rolin : une constellation épistolaire (C.I. n° 201) Art de vivre, l’écriture est inséparable de l’amour, consubstantielle à la présence de l’Amoureux, Jim/Philippe Sollers qui la sauve, qui «  l’embryonne  » (Sollers), qui lui ouvre leur port d’élection, Venise, et les vertiges de la musique. La découverte du jazz, de la musique classique, la révélation de la lumière australe, des canaux de la Sérénissime surgissent comme des expériences qui transforment la pratique de l’écriture. Abordant la littérature sous l’angle d’un laboratoire de vie, Dominique Rolin écoute, capte les phénomènes qui relancent son souffle de liberté. Transie par le temps, la substance de l’écriture est celle des transformations, des métamorphoses, des renouvellements formels, sensitifs, conceptuels. «  Ma rencontre avec Jim [Philippe Sollers] a complètement transformé mon écriture. Écrire et tenir le coup, c’est se laisser secouer sismiquement par tous les événements extérieurs et toutes les évolutions intérieures qui en sont la conséquence. Il faut l’exercice d’un talent cru, le sens du rêve…  ». Lire aussi : notre recension des  Lettres à Philippe Sollers 1958-1980 Les textes qui composent Messages secrets ont pour origine les entretiens réalisés par Patricia Boyer de Latour entre 2007 et 2009. Celle qui vivra presque un siècle (1913-2012) entre alors dans sa nonante-quatrième année. Méditations sur la sur-vie, sur l’après-vie, sur les songes, conversion à la foi, coexistence proustienne du présent (l’appartement le « Veineux » rue de Verneuil à Paris) et du jadis (la maison d’enfance à Boitsfort), ces textes condensent une métaphysique de la sensation, une phénoménologie des existants. Ils explorent l’écriture comme expérience intérieure proche du sacré, évoquent les amours avant Sollers — Robert  Denoël, Bernard Milleret —, les extases artistiques — les Mémoires de Saint-Simon, Breughel l’Ancien —, les amitiés avec Violette Leduc, Raymond Queneau, Roger Nimier ou encore l’attirance pour les escaliers en tant que passages du temps et lieux secrets.  «  La forêt des mots  » que Dominique Rolin planta, de livre en livre, s’offre comme la prolongation de son amour pour les forêts de sa jeunesse. Ces forêts que, pris dans une spirale suicidaire, le XXIème siècle massacre, ces étendues boisées qu’on assassine, provoquant l’effondrement irréversible de la biodiversité, l’auteur de L’infini chez soi, L’enragé (sur Breughel) , Les géraniums les vénère avec la lucidité de qui sait qu’il n’y a monde que dans l’alliance entre les formes du vivant et que la disparition de la richesse des espèces animales et végétales prélude à notre anéantissement. Une ville est l’œuvre des hommes, mais les arbres… Ils donnent de la sève aux immeubles, aux rues et à cet environnement qui sans eux serait coupé de son âme. Nous devrions leur en être éternellement reconnaissants […] J’ai été élevée dans cet amour des forêts et je me souviens très bien de mes premières sensations, de mes premiers rêves et de mes premiers contacts liés à cette nature ombreuse,…

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