Il est un air très vieux, languissant et funèbre…
Nous avons tous à l’esprit l’un de ces airs, l’une de ces chansons, qu’évoque ici Gérard de Nerval. Pas nécessairement languissant et funèbre : il peut être joyeux et tendre, mélancolique et émouvant…Parfois seul l’air nous en est resté, nous essayons en vain de rappeler les paroles. Parfois nous avons l’air et les paroles, mais nous avons oublié le nom de l’auteur… J’ai longtemps écouté les chansons de Jacques Douai, textes de poètes, chansons traditionnelles et autres. J’en aimais surtout deux ou trois, dont l’air m’était resté en mémoire. Ainsi, celle-ci : Simone, il y a un grand mystère /Dans la forêt de tes cheveux. J’avais oublié le nom du poète, et égaré le disque. Je dois avouer que je n’avais pas beaucoup cherché, par paresse, ou par goût, justement, de ce mystère qui était resté noué dans les cheveux de Simone. Et puis voilà qu’en feuilletant un ouvrage très érudit sur les parfums…
Lorsque Monsieur Balouka émerge de son hibernation, il regrette le temps perdu à dormir et…