Il est un air très vieux, languissant et funèbre…
Nous avons tous à l’esprit l’un de ces airs, l’une de ces chansons, qu’évoque ici Gérard de Nerval. Pas nécessairement languissant et funèbre : il peut être joyeux et tendre, mélancolique et émouvant…Parfois seul l’air nous en est resté, nous essayons en vain de rappeler les paroles. Parfois nous avons l’air et les paroles, mais nous avons oublié le nom de l’auteur… J’ai longtemps écouté les chansons de Jacques Douai, textes de poètes, chansons traditionnelles et autres. J’en aimais surtout deux ou trois, dont l’air m’était resté en mémoire. Ainsi, celle-ci : Simone, il y a un grand mystère /Dans la forêt de tes cheveux. J’avais oublié le nom du poète, et égaré le disque. Je dois avouer que je n’avais pas beaucoup cherché, par paresse, ou par goût, justement, de ce mystère qui était resté noué dans les cheveux de Simone. Et puis voilà qu’en feuilletant un ouvrage très érudit sur les parfums…
Monsieur Marronnier annonce à toute la forêt que le loup arrive ce soir. Les lapins, les moutons, les…
Il se chuchote des histoiresQuand on écoute les feuillesLorsque le vent bousculeL'air de nos chansonsOn voit la lumière dans les yeuxEt les notes qui s'envolentIl se raconte des facétiesDu matin jusqu'au miroirPortés par les flotsLes sourires arrivent vers…
Dans mon village il y a des champs, des marais, des bosquets, une forêt, une rivière, des étangs, des chevreuils,…