Il est un air très vieux, languissant et funèbre…
Nous avons tous à l’esprit l’un de ces airs, l’une de ces chansons, qu’évoque ici Gérard de Nerval. Pas nécessairement languissant et funèbre : il peut être joyeux et tendre, mélancolique et émouvant…Parfois seul l’air nous en est resté, nous essayons en vain de rappeler les paroles. Parfois nous avons l’air et les paroles, mais nous avons oublié le nom de l’auteur… J’ai longtemps écouté les chansons de Jacques Douai, textes de poètes, chansons traditionnelles et autres. J’en aimais surtout deux ou trois, dont l’air m’était resté en mémoire. Ainsi, celle-ci : Simone, il y a un grand mystère /Dans la forêt de tes cheveux. J’avais oublié le nom du poète, et égaré le disque. Je dois avouer que je n’avais pas beaucoup cherché, par paresse, ou par goût, justement, de ce mystère qui était resté noué dans les cheveux de Simone. Et puis voilà qu’en feuilletant un ouvrage très érudit sur les parfums…
Au milieu d'une forêt, les habitants d'un petit village vivent sous le joug d'une…
Des chercheurs scientifiques ont pour objectif de trouver pourquoi la stérilité…
Notes prises d'une lucarne suivi de Petit théâtre aux chandelles
Préface de Robert Frickx À propos du livre Les Notes prises d'une lucarne sont le produit d'un exercice quotidien qu'Hellens s'est imposé durant l'année 1917. On retrouve, dans ces textes en prose, d'une admirable sobriété, le reflet de la mutation que, sous l'influence de la lumière du Midi et des peintres qu'il fréquente alors (Matisse, Archipenko, Modigliani, André Lhote), l'art du poète subit après 1915. Quant au Petit théâtre aux chandelles , composé vers la même époque, il dénote un art très sûr de la scène, qui se concrétise notamment dans un mélange subtil d'érotisme, de légèreté et de cruauté. Mariant le badinage au cynisme, le théâtre d'Hellens fait penser tantôt à Marivaux, tantôt à Musset, mais il s'écarte de ce modèles dans certaines pièces qui, tel Massacrons les innocents, annonce l'univers baroque de…