Trois jeunes archéologues soviétiques tentent de mettre au jour, au Tadjikistan, la sépulture d’un homme de Neandertal. L’un d’entre eux relate dans son Journal le patient travail d’exhumation, les petites péripéties quotidiennes, les minuscules trouvailles et les amples conjectures. Car creuser cette tombe c’est traverser l’épaisseur des siècles, descendre à la rencontre d’un gisant de quarante-huit mille ans. C’est aussi tenter de comprendre le sens de l’inhumation dans l’histoire humaine. Chaque soir ou presque, un bref poème permet au narrateur d’exprimer le vertige de son âme inquiète, hantée par le temps et l’être
Auteur de Silex. La tombe du chasseur
"Paul Corneille avait quarante ans, on lui en donnait cinquante, et cependant…
Un texte posthume comme un ultime inventaire évoquant notamment la mort imminente et l'amour…