Peu après la première guerre mondiale, pour fuir l’atmosphère compassée d’une adolescence bourgeoise, Carmen s’engage comme marin sur un bateau de pêche en Mer du Nord. Afin d’exercer ce métier réservé aux hommes, elle doit se vêtir comme eux, adopter leurs gestes, dissimuler son identité. Elle ne sait pas encore que ce départ est le premier d’une longue série. Bientôt, c’est la danse qui lui révélera
une autre dimension du monde. Et qui fera entrer dans son existence son double lumineux, compagne et indéfectible amie, Hélène.
Des mers froides jusqu’à l’île de Java, de son engagement dans la Résistance jusqu’à ses derniers jours de femme âgée, les épisodes de la vie de Carmen sont autant de jalons sur les chemins de la liberté. Où, toujours, les expériences du corps vont de pair avec un moment d’initiation politique.
Hymne à l’amitié, récit d’une émancipation féminine au cours du XXe siècle, S’en aller montre subtilement comment les luttes des femmes d’aujourd’hui font écho à celles de leurs aînées à travers l’Histoire. Carmen est l’une d’entre elles.
Éditeur : Inculte
Date : 2022 (réédition)
Format : Livre
Autrice de S’en aller
Contrairement à l’amour mis en chant par Bizet, Carmen est enfant de bourgeois, et a toujours connu des lois. Née au début du 20e siècle au sein d’une classe aisée, dès son premier souffle, elle a endossé naturellement un costume étriqué confectionné de longue date par la société patriarcale, un « corset de manières cousu à même sa peau » par son milieu. Docile, elle a grandi sagement, sans questions ni attentes, en conformité, préservée. L’évidence la menait au mariage arrangé, une destinée dont elle était tenue à l’écart mais qu’elle acceptait en spectatrice. Cependant, même dans les dess(e)ins les plus maîtrisés, il y a toujours une ligne de fuite. Suite à un affront délivrant, Carmen la dévie et prend la…
Au début du XXe siècle, peu après la Première Guerre mondiale, alors que le monde se remet en marche, le récit de S'en aller de Sophie d'Aubreby s'ancre en marge des grandes révolutions sociales, dans l'intimité d'une émancipation féminine individuelle qui renvoie aux résistantes connues ou anonymes ayant pavé les luttes actuelles.
Terre mon corps est le dixième roman en presque trente ans de la trop discrète Michelle Fourez…
" Je sens ses bras autour de ma taille. Il me serre si fort. Je n'ose ouvrir les yeux. La chaleur de sa langue sur la mienne, que c'est doux, que c'est bon. Je profite de ce baiser qui n'en finit pas, de ses mains qui crient tendresse, de ses jambes qui disent caresses, de ce corps qui surgit de l'arbre en chantant l'Amour !". Les sept visages de l'eau, un mariage d'amour et de haine où le passé imprègne le présent et détermine l'amour. FranMi nous emmène à travers une recherche d'identité, d'un rôle social dans une communauté villageoise qui, à l'instar de Saint-Léger, son village d'adoption, présente plein de contradictions. Comment vivre, comment demeurer dans un environnement où les traditions et habitudes anciennes se frottent à la consommation et la vitesse…
Elena revoit Pierre au nouvel An. C'est le début d'une histoire d'amour qu'elle n'a pas vu venir.…