On aurait envie de penser, en lisant S’éclipser, le premier recueil d’Aliette Griz, qu’il renoue avec une certaine tradition de l’écriture à contrainte, tant le propos parait construit autour d’un jeu. L’ouvrage, en effet, évoque au travers de nombreux textes, une thématique somme toute classique : celle de l’amour, ici traitée avec originalité puisque l’auteure n’hésite pas à utiliser les mathématiques pour écrire son texte. Une démarche explicitée à la page 31 du recueil :
[…] tu n’étais qu’un homme comme un autre, j’étais vexée, c’était absurde de te juger, absurde tout ce décompte sans chronologie, je n’étais pas tout organisée pour t’aimer, quand on aime…
Des spectres. Des revenantes, enfouies au fond de nous. Les mères, oppressantes, harcelantes, les ogresses,…