Sans état d´âme: lettres ouvertes sur les centres fermés



À PROPOS DE L'AUTEUR
Chantal Myttenaere
Auteur de Sans état d´âme: lettres ouvertes sur les centres fermés

Chantal Myttenaere est née en 1952 à Bruxelles et est décédé le 25 juin 2016. En 1978, elle enseigne la psychologie et l'audiovisuel dans un Centre d'Enseignement Supérieur pour Adultes. Auteur de nombreux romans (dont 'La trisomie du silence' et 'L'insolente fierté') et nouvelles (dont 'Prélude' et 'La vie désertée'), elle a réalisé plusieurs reportages et documentaires, notamment pour l'émission Strip-Tease de la RTBF. Son film de fiction 'Le moulin de Dodé' a obtenu le Prix de la photo au Festival de Bruxelles.

Xavier Deutsch
Auteur de Sans état d´âme: lettres ouvertes sur les centres fermés
Mon nom est Xavier Deutsch. Je suis né à Leuven (Belgique) le 9 février 1965, dans un milieu normal. En janvier 1989, je publie mon premier roman : “ La nuit dans les yeux ”, chez Gallimard. En 1990, obéissant à l’appel du drapeau, je sers la patrie et l’intérêt collectif dans les rangs du 1er Wing de chasse, de la Force aérienne. J’en sors sous-lieutenant. En 1994 j’obtiens mon permis de conduire les camions et, le 21 décembre 1995, mon diplôme de docteur en Philosophie et Lettres, de l’Université catholique de Louvain. Le 1er avril 1996, ayant publié un nombre significatif de romans, j’entreprends de vivre de mon écriture. Le 25 décembre j’intègre (après rénovation) la jolie vieille maison que j’ai acquise quelques mois plus tôt, dans une rue villageoise de Chaumont-Gistoux. C’est de là que j’écris ces lignes. Le 4 décembre 2002, le roman “ La belle étoile ” obtient le prix Rossel. Et quelques semaines plus tard je m’aligne, aux élections fédérales, sur la liste Ecolo du sénat. Depuis lors tout continue d’aller bien. J’ai à ce jour publié une trentaine de livres ainsi que de nombreux textes dans la presse ou des ouvrages collectifs. Les arts plastiques me passionnent, et mes textes accompagnent régulièrement les travaux de photographes et de peintres. J’aime les arbres et le bûcheronnage. Pour le reste, je continue de penser que la littérature est libre. C’est-à-dire dégagée de ses auteurs, autant que possible. Il existe des auteurs qui asservissent la littérature, qui l’utilisent pour s’exprimer, pour dire les choses qu’ils pensent et qu’ils ressentent, pour transmettre des idées, délivrer des messages, des souvenirs ou des peurs anciennes. Je continue de penser que la littérature ne sert pas à cela. La littérature ne doit pas être la parole ou le prolongement de l’auteur. Elle est, au contraire, une création : elle émane de l’auteur, mais elle s’en affranchit, elle en est distincte, séparée. Voilà pourquoi il n’existe aucun intérêt à connaître les détails de la naissance d’un auteur, la religion de ses pères, la couleur des murs de sa chambre, et le prénom de ses cousins. D’ailleurs, je n’ai pas de cousins. Lauréat d'une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Bourse de création 2021
Laurent Demoulin
Auteur de Sans état d´âme: lettres ouvertes sur les centres fermés
Laurent Demoulin enseigne la littérature en Romane à l’Université de Liège où il officie également comme conservateur du Fonds Simenon. Il a signé nombre d’articles portant sur les littératures française ou belge francophone contemporaines et publié un ouvrage intitulé « Une rhétorique par objet » : les mimétismes dans l’œuvre de Francis Ponge (Hermann, 2011). Par ailleurs, en tant qu’écrivain, il a fait paraître les recueils de poèmes Filiation (Le Fram, 2001), Trop tard (Tétras Lyre, 2007, prix Marcel Thiry), Même mort (Le Fram, 2011), Ulysse Lumumba (Le Cormier, 2014), Palimpseste insistant (Tétras Lyre, 2014), Poésie (presque) incomplète (L’Herbe qui tremble, 2018, prix Maurice Carême) et Homo saltans (illustré par Antoine Demoulin, Tétras Lyre, 2018). Il a en outre co-écrit avec Jean-Marie Klinkenberg Les Petites Mythologies Liégeoises (Tétras Lyre, 2016) et avec Jacques Dubois Tout le reste est littérature (Les Impressions nouvelles, 2018). Enfin, son roman, Robinson (Gallimard, 2016) lui a valu le prix Rossel en 2017.

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Sans état d´âme: lettres ouvertes sur les centres fermés"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9174 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Destrée le multiple

Préface de Jean Tordeur Textes de Jacques Detemmerman, Georges-Henri Dumont , Philippe Jones , Raymond Troussson À propos du livre (4e de couverture) Quelque soixante ans après sa mort (1936), la personnalité…

Edmond Vandercammen ou l'architecture du caché (essai d'analyse sémantique)

À propos du livre (texte de l'Avant-propos) Edmond Vandercammen a publié 22 recueils poétiques entre 1924 et 1977, et une quinzaine d'études critiques; il traduisait depuis les années trente les poètes de langue espagnole; il entretenait des contacts personnels et épistolaires avec de nombreuses personnalités du monde culturel et littéraire, était membre de l'Académie royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique. Plusieurs revues lui ont rendu hommage par un numéro spécial et la célèbre collection «Poètes d'aujourd'hui», aux éditions Pierre Seghers, lui a consacré le tome 124. D'autre part, ses œuvres, reçues lors de leur parution avec un enthousiasme sincère, comme la presse et sa correspondance en témoignent, n'ont guère trouvé de lecteurs hors du milieu proche de la vie littéraire et n'ont plus été réédités. Les enquêtes réalisées auprès des libraires de Bruxelles nous ont prouvé que ses livres, dans la mesure où ils se trouvent en librairie, n'ont plus d'acheteurs. S'agit-il simplement d'un phénomène général lié à la situation sociale de la poésie d'aujourd'hui, ou bien la poésie d'Edmond Vandercammen fait-elle objet d'un paradoxe, d'une contradiction qui demande une explication? Son œuvre, est-elle liée trop étroitement à son temps, et donc périssable, ou bien le dépasse-t-elle au point que seuls quelques initiés et ceux qui étaient proches de lui ont pu mesurer son importance? Jouissait-elle d'une conjoncture littéraire exceptionnelle des années trente ou des années cinquante, conjoncture dont a largement profité la génération née autour de 1900? Toutes ces questions nous ramènent à une constatation et à une réponse d'ordre général : surestimé ou sous-estimé en même temps, Edmond Vandercammen, s'il n'est pas méconnu, est certainement mal connu. Entouré d'amis, de poètes et d'admirateurs, vivant dans un monde paisible et apparemment hors des conflits et des difficultés que connaît notre société, il a pu s'affirmer, s'assurer une estime et une reconnaissance par-fois trop généreuses pour qu'elles puissent comporter aussi un jugement critique. Excepté quelques analyses approfondies. les articles qui lui sont consacrés témoignent avant tout d'une admiration sincère certes, mais qui n'aboutit pas toujours à une appréciation juste de l'œuvre. Si notre but est donc de rendre justice à ce poète mal connu. nous devons tenter un jugement objectif. Et ce n'est pas lui faire une faveur spéciale que de souligner avec lui que juge-ment objectif ne veut pas dire jugement froid, «raisonné», contre lequel, pris à la lettre. il s'est clairement prononcé. Cependant, il nous paraît essentiel de tenter ce jugement objectif à travers ses textes poétiques et de montrer ainsi les correspondances entre l'homme et son univers, entre le poète et son oeuvre, entre la poésie et…