De 1978 à mai 1981, j’ai écrit trois cahiers.
Régulièrement, un peu chaque jour ou presque, sans construction préétablie, ni retour en arrière.
Me venait, au fur et à mesure de mon écriture, de mon désir d’exprimer, un déroulement progressif et cohérent. C’est que cette progression était déjà là, en moi, prémonitoire, potentielle et acquise tout à la fois. Elle n’avait plus qu’à se révéler sur mes pages.
Ces pages me semblent avoir composé un modeste roman.
Mon premier roman (chronologiquement parlant).
Un texte posthume comme un ultime inventaire évoquant notamment la mort imminente et l'amour…