Raïsha, fille du désert

À PROPOS DE L'AUTEUR
Carine Verleye

Auteur de Raïsha, fille du désert

Carine Verleye est née à Gand en 1955. Elle y vit encore aujourd’hui et est enseignante. Elle est passionnée par la découverte des différentes cultures et cilvilisations.

NOS EXPERTS EN PARLENT...
ricochet

Dans la collection « Histoires d’ailleurs », l’auteur flamande Carine Verleye, passionnée par les civilisations étrangères, signe ici un joli portrait, celui de Raïsha, la narratrice, une tout jeune fille touareg qui vit en plein cœur du Sahara. Le récit nous invite à découvrir les coutumes de ce peuple nomade, les relations humaines et sociales entre nobles et esclaves, les conditions…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Raïsha, fille du désert"
stdClass Object ( [audiences] => Array ( [0] => 16311 ) [domains] => Array ( [0] => 9548 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Un air tzigane

La suite, cinquante années plus tard, du Doigt tendu. Sur le thème de l'immigration et de l'intégration, la…

Opération sauvetage (T.8). Le chant des baleines

Nouveau défi pour les Bionautes : sauver les baleines à bosse ! Les baleines à bosse sont des animaux protégés, pourtant un navire japonais, sous prétexte de les étudier, s’est posté au large de l’Antarctique. Son véritable objectif : les tuer et les vendre en boîtes de conserve ! Le capitaine Watson, un ami du professeur Groscerveau, est déjà en place pour tenter d’arrêter ce massacre et de dénoncer ce scandale. Mais les Bionautes, transformés eux-mêmes en baleines, peuvent lui être d’une grande aide. Voilà pourquoi…

La jeune fille et le soldat

Une jeune fille aveugle habite avec sa mère et sa tante dans une auberge. Elle aime s’asseoir dehors sur un banc, de l’autre côté de la rue. Un jour, un soldat africain s’assoit près d’elle. L’homme lui parle de son pays, de sa femme et de son fils. La jeune fille, quant à elle, évoque son père parti pour le front. Mais un jour, le soldat ne vient plus. La jeune fille part alors à sa recherche…Lire la suite Première Guerre Mondiale, sur le côté français du front. Une jeune fille aveugle prend le soleil sur le banc en face de l'auberge que tient sa mère. Elle perçoit la présence d'un inconnu. C'est un soldat, tirailleur venu d'Afrique, isolé des autres et qui s'interroge sur le sens de sa présence dans ce conflit. La jeune fille décide d'offrir un pain à ce nouvel ami. Mais le lendemain, l'homme est reparti se battre… Malgré son handicap, la jeune fille part sur les routes à la recherche du soldat. Elle est recueillie par un cavalier. L'aventure est courte, mais puissante. Deux êtres marqués par une différence vont se trouver, s'apprécier, et tenir l'un grâce à l'autre au milieu du chaos. Pour le soldat, elle est un soleil innocent qui lui rappelle l'Afrique et sa famille. Pour la jeune aveugle, il est un être dont l'invincibilité supposée garantira le retour de son père, après la guerre. La présence du cavalier et de son cheval a surtout valeur de médiation et de ressort de l'intrigue. Sans compter la valeur symbolique de l'animal, perdu lui aussi dans des affaires qui ne le concernent pas… Les points de vue alternent entre les deux héros, et ils recomposent à travers les chapitres leur belle histoire. Les illustrations dans des tons vert-de-gris et noir impressionnent, proposant des silhouettes, des morceaux de personnages : l'humain s'éloigne. Un roman solide et touchant en peu de pages et aux phrases volontiers interrogatives, qui tirent de l'anecdote pour atteindre l'universel de sentiments complexes. « Il n'y a plus de mots. Il ne peut pas décrire ce qu'il éprouve. Il ne sent plus rien. Il n'est plus rien ? Ce serait bien de n'être plus rien. Il cesserait enfin de participer à cette farce macabre. Car tout cela ne revient-il pas finalement au même ? À la fin, il n'y aura plus personne. Et alors seulement la guerre sera finie. » (p. 93) Sophie…