1939, Simon a 11 ans et mène une vie paisible dans un petit village de Belgique. Il est ravi, il vient de réussir les épreuves pour être admis dans la bande des grands du village, les « Pièces-à-Trou ». Quelques jours plus tard, la guerre éclate, et très vite les soldats allemands sont là. Malgré l’Occupation, la vie continue. Avec sa bande d’amis, Simon découvre la réalité de la guerre et de l’Occupation au quotidien : la collaboration, les lâchetés, mais aussi la résistance et l’héroïsme. Au milieu de leurs jeux d’enfants, les Pièces-à-Trou participent à leur façon à des actes de résistance. Avec beaucoup de pudeur et une grande économie de moyens, il montre la découverte progressive des horreurs de la guerre, par un enfant de 11 ans, qui va devenir au fil des années, un adolescent sensible et engagé. Le mélange de l’insouciance, voire de l’espièglerie de l’enfance, et de la dure réalité de la guerre procure au récit une fraîcheur et une force rares.
Auteur de Les aventures des Pièces-à-Trou
Né le 11 mai 1934 à Mons
Régendat instituteur primaire, Mons
Des poésies, des fables, des pensées naissent aux aurores. Je taille la pierre brute, affine la forme. Pour moi, le poète est un agent double. Il peut selon l’humeur du moment, se rendre invisible ou transparent, ce qui l’apparente au caméléon ou à la méduse. Cet état me plaît. Qui se nourrit de poésie peut se permettre d’être gourmand. Prix de reconnaissance pour sa contribution au rayonnement de la littérature de jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour l’ensemble de son oeuvre, 2006 Lauréat d’une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2008 & 2021 Nominé au Prix Hans Christian Andersen (Ibby) pour l’ensemble de l’oeuvre, 2010Comme son titre l’indique, cet enthousiasmant roman de Pierre Coran est un livre d’aventures. Il y raconte celles du petit Simon, fraîchement admis dans la bande des grands de son village, surnommés les Pièces-à-Trou, dont il va désormais partager les jeux, défis et exploits. Il y a quelque chose de l’ambiance de La guerre des boutons dans ce récit d’un groupe de gamins s’organisant dans la bataille, si ce n’est qu’ici, le conflit est bien plus sérieux et leur est imposé. Leur enfance dans la campagne montoise va en effet bien vite être bouleversée par l’arrivée de troupes allemandes : nous sommes en pleine période d’Occupation et le quotidien des jeunes garçons et de leur famille va en être radicalement changé. Tous vont apprendre à…
Félix vit avec sa mère et le compagnon de celle-ci à la "Zinu", un squat occupé par des artistes. Ils sont brutalement expulsés et apprennent que c'est le père de Félix qui est à l'origine de leur expulsion. La suite du roman développe le thème de la vengeance paternelle: Félix est enlevé par son père, qui souhaite lui donner une éducation digne de ce nom, dans un jet privé à destination de Gutta-Percha. En compagnie d'amis artistes, sa mère est prête à tout pour le retrouver. Freddy Woets s'est librement inspiré des dieux de la mythologie grecque pour composer une galerie de personnages, un vieux directeur de cirque, par exemple, est associé à Jupiter, maître de la foudre. Un parti pris original…
David vit avec ses parents au fond des bois, dans un chalet près d'un lac. Un jour, il trouve dans la maison des outils de bûcheron ayant appartenu à son grand-père et se lance dans l'activité, espérant impressionner son père, homme sévère qu'il craint particulièrement. Lors de ses sorties, il va rencontrer un chien-loup, que beaucoup d'humains n'apprécieront pas… Jean-Marie Defossez a une âme de poète, et, dans ce roman, la nature et les éléments prennent autant d'importance que les personnages, en des expressions qui bercent la lecture : « une après-midi où dansaient ensemble le vent et la pluie » (p. 16), « Le temps passa, doucement, comme l'oiseau bâtit son nid, branche par branche, jour après jour » (p. 81). Sur ce fond de douceur (notre apprenti bûcheron s'excuse auprès des arbres), se déploie une histoire relativement classique, celle d'un petit garçon hyper-sensible, qui trouve réconfort dans ses rêveries et auprès des animaux, en réaction à un monde adulte masculin qui le rebute. Le narrateur est centré sur les émotions, que ce soient celles de David ou de Miloup. Une nécessaire réconciliation entre tous s'opèrera, le père se rapprochant du fils, ainsi que de la mère. C'est plein de bons sentiments,…