Auteur de Les quatre saisons de Rose
Illustrateur de Les quatre saisons de Rose
Lorsque Rascal se met à l’écriture. On connaissait les albums, il faudra désormais aussi compter sur les romans de Rascal. Voici un texte intimiste, sorte de journal ou de souvenirs au parfum d’autrefois. Au fil des saisons, en de courts chapitres le lecteur découvrir la vie quotidienne de Rose, une petite citadine. A chaque saison, elle revient à la campagne, chez ses grands-parents. Ici,…
Une jeune fille aveugle habite avec sa mère et sa tante dans une auberge. Elle aime s’asseoir dehors sur un banc, de l’autre côté de la rue. Un jour, un soldat africain s’assoit près d’elle. L’homme lui parle de son pays, de sa femme et de son fils. La jeune fille, quant à elle, évoque son père parti pour le front. Mais un jour, le soldat ne vient plus. La jeune fille part alors à sa recherche…Lire la suite Première Guerre Mondiale, sur le côté français du front. Une jeune fille aveugle prend le soleil sur le banc en face de l'auberge que tient sa mère. Elle perçoit la présence d'un inconnu. C'est un soldat, tirailleur venu d'Afrique, isolé des autres et qui s'interroge sur le sens de sa présence dans ce conflit. La jeune fille décide d'offrir un pain à ce nouvel ami. Mais le lendemain, l'homme est reparti se battre… Malgré son handicap, la jeune fille part sur les routes à la recherche du soldat. Elle est recueillie par un cavalier. L'aventure est courte, mais puissante. Deux êtres marqués par une différence vont se trouver, s'apprécier, et tenir l'un grâce à l'autre au milieu du chaos. Pour le soldat, elle est un soleil innocent qui lui rappelle l'Afrique et sa famille. Pour la jeune aveugle, il est un être dont l'invincibilité supposée garantira le retour de son père, après la guerre. La présence du cavalier et de son cheval a surtout valeur de médiation et de ressort de l'intrigue. Sans compter la valeur symbolique de l'animal, perdu lui aussi dans des affaires qui ne le concernent pas… Les points de vue alternent entre les deux héros, et ils recomposent à travers les chapitres leur belle histoire. Les illustrations dans des tons vert-de-gris et noir impressionnent, proposant des silhouettes, des morceaux de personnages : l'humain s'éloigne. Un roman solide et touchant en peu de pages et aux phrases volontiers interrogatives, qui tirent de l'anecdote pour atteindre l'universel de sentiments complexes. « Il n'y a plus de mots. Il ne peut pas décrire ce qu'il éprouve. Il ne sent plus rien. Il n'est plus rien ? Ce serait bien de n'être plus rien. Il cesserait enfin de participer à cette farce macabre. Car tout cela ne revient-il pas finalement au même ? À la fin, il n'y aura plus personne. Et alors seulement la guerre sera finie. » (p. 93) Sophie…
Aïssé, Luigi et Sammy et Moktar forment la " bande des quatre ", une bande de trois garçons et…