Appliquant le principe bouddhique selon lequel un lieu n’est jamais vide lorsque l’esprit est rempli, Feyaerts apprivoise le néant, le nourrit d’essentiel, puisant dans la finitude individuelle des raisons de croire en une infinitude collective.
Poète d’instinct, l’auteur nous emmène sur la sente de son questionnement, vers sa lumière.
«On voit à la démarche de chacun s’il a trouvé sa route. L’homme qui approche du but ne marche plus ; il danse. »
Cette pensée de Nietzsche traduit bien l’art poétique de Pascal Feyaerts : danser sur le fil éphémère de l’existence pour donner un peu de poids à notre insignifiance, quelque ancrage à notre impermanence.
Racines de l’éphémère… Un titre magnifique, proche de l’oxymore, pour un recueil tout en contrastes, un miroir derrière lequel la vérité nous regarde.
(extrait de la préface de Philippe Colmant)
Auteur de Racines de l’éphémère
Alternant créations picturales en noir et blanc et lignes poétiques courtes, Pascal Feyaerts chemine de page en page au fil d’évocations brèves. Le recueil Racines de l’éphémère se compose de méditations – si fulgurantes qu’elles sont proches de l’aphorisme (Il suffit parfois d’une seule / larme pour se noyer) – et d’illustrations réalisées par le poète.Celles-ci entrelaçant racines végétales et engrenages mécaniques d’horlogerie, mêlent dans ces deux symboliques la marche du temps : l’envol immobile de l’arbre et l’irrépressible mouvement horloger. Deux déplacements qui mesurent l’irrémédiable destin des heures qui nous sont données, ces (…) frontières (qui) nous façonnent,…
Rien dans cette longue confidence qui ne soit placé sous le signe de l'amour. Il y a d'abord celui…