Prière de l’exaltation

RÉSUMÉ

Pardonne oui pardonne
qu’aucune parole ne porte
si elle n’est répétée par la foule

contrairement au poète
son chant n’est pas l’entièreté
de l’oiseau

Longue litanie, prière, évocation du toujours vivant dans cela même qui s’est fait invisible et qui depuis l’autre côté de la frontière nous inspire encore. Celles et ceux que notre souffle a côtoyés, en les accompagnant, attisent le feu du poème qui leur est dédié.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Otto Ganz

Auteur de Prière de l’exaltation

Otto Ganz, conçu volontairement, par hasard à Anvers, la nuit de Noël. Né ailleurs en 1970, de parents identifiés ; peu à dire sur lui et son environnement ; a vécu dans un petit bourg du Hainaut belge pendant 24 ans. Habite actuellement le village de Orp-le-Petit (autoproclamé « Berceau du Boudin Vert », en Brabant Wallon) ; ne peut sans Egée, sans que ce soit le nom d’un roi ou d’une mer. Otto Ganz a également participé à de nombreuses publications, sous plusieurs pseudonymes, dans les revues suivantes : Le Fram, Nioques, Les Améthystes de Thyl, Sapriphage, Tija, ttc, Java, C4, Prospectus, le dernier Nouaison, Hermaphrodite, Formule, Poésie Seghers, Marginales
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Le Carnet et les Instants

Otto GANZ, Prière de l’exaltation, MaelstrÖm, coll. « 414 », 2021, 16 €, ISBN : 978-2-87505-390-9Affaire de maîtrise quecette pureté dont l’existencene se retrouve qu’à l’état sauvagela lumière brute frappantdroite ligne affleurée aurevers du thorax et des paumes Encres, gouaches, acrylique, café, liquides organiques émulsionnés : à l’instar de la technique de la « tempera » utilisée avec ces matières pour le dessin d’Otto Ganz reproduit en liminaire au recueil Prière de l’exaltation, le verbe du poète détrempe les contorsions du monde, en délaie les spasmes et les larmes. La langue d’Otto Ganz navigue à vue, du « voir » à la « voix »,…


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