Qui sommes-nous ? À cette demande, chacun nous intime désormais de répondre. Du développement personnel aux documents d’identité, des luttes politiques aux relations intimes, de la vie professionnelle aux moments d’illumination mystique, réussir à enfin être soi-même semble constituer la condition essentielle de tout. Mais d’où provient cette obsession pour le fait d’être quelqu’un ? Et, surtout, que révèle-t-elle de l’ordre du monde dans lequel nous vivons ? Dans son nouveau livre, Laurent de Sutter, propose une solution inédite à ces questions au terme d’une dérive surprenante, saisissant dans un même mouvement la méthode Coué et le très ancien droit romain, l’invention philosophique du moi et la pensée chinoise, la psychanalyse et la spiritualité indienne, le théâtre et la neurologie. Et si être soi-même n’était rien d’autre que le nom de la police ? Et si, pour résister aux appels à être « quelqu’un », il fallait enfin apprendre à devenir n’importe qui ?
Auteur de Propositions (volume 1) : Pour en finir avec soi-même
Ce n’est peut-être pas tout le monde pareil, ou peut-être que si, mais nous avons souvent l’impression de vivre arrimés, assujettis, immobilisés, assignés à une identité. Obligés d’être soi. Impression ? Réalité ? Que faire ? Pour dépasser cet état, détecter, affronter les éventuelles chaînes, camisoles, injonctions, certain·e·s pensent que la force est en eux, dans les ouvrages de développement personnel ; d’autres, plus sagement et plus aventureusement, préfèrent se plonger dans des œuvres émancipatrices, comme celle de Laurent de Sutter, par exemple.Chacun de ses livres est un travail de détection des intimations ; un chantier, un sentier de libération. Pas une autoroute éclairée, mais un parcours électrique composé…
À propos du livre (4e de couverture) Les historiens contemporains des lettres françaises de Belgique…
Les influences anglo-saxonnes sur les lettres françaises de 1850 à 1880
À propos du livre Cette étude voudrait retracer l'action générale des influences anglo-saxonnes sur nos Lettres françaises de Belgique, de 1850 à 1880. L'Angleterre victorienne resplendit alors; les États-Unis conquièrent leur rang, imposent leur génie ; notre littérature, elle, malgré Van Hasselt, de Coster, Pirmez, semble marquer à peine sur la carte du Réalisme international. Il semble même que des temps ingrats soient revenus pour l'art, après ces années de 1815 à 1850, dont M. Gustave Chartier, dans Le Mouvement romantique en Belgique, a entrepris de révéler tout l'intérêt, montrant le dynamisme des influences étrangères et, parmi elles, des anglo-saxonnes. C'est le destin de ces dernières que nous suivons au cours des trois décades qui nous séparent encore de la Jeune-Belgique. Nous tenterons de dire leur sens dans sa plénitude, tel que nous le démêlons de l'écheveau cosmopolite et comme nous l'a livré l'analyse d'une vie intellectuelle, où littérature, philosophie et politique…