Depuis une trentaine d’années, la région de Charleroi, comprise au sens large, a connu un exceptionnel regain d’activité dans le domaine du théâtre en langue wallonne, destiné à des enfants ou adolescents.
Cela s’est marqué par la naissance et le développement de nombreuses troupes de théâtre regroupant des jeunes comédiens. La plupart sont apparues dans le giron de compagnies bien établies et qui n’hésitaient pas à faire participer de jeunes talents à leurs représentations. Les concours de récitations wallonnes ont également incité des enfants à se présenter au public, et certains enseignants ne s’opposaient pas à l’utilisation du wallon lors de fêtes scolaires. On a donc vu ainsi des enfants ou adolescents sur scène à Frasnes-lez-Gosselies, Courcelles, Chapelle-lez-Herlaimont, Ham-sur-Heure, Wangenies, Presles, Châtelet, Mont-sur-Marchienne, Couillet, Mellet, Gerpinnes, Gougnies, Joncret… J’en oublie probablement quelques-unes. […]
Face à un mouvement d’une telle ampleur, la Fédération Culturelle Wallonne et Picarde du Hainaut ne pouvait pas rester au balcon. Elle a donc pris, au contraire, des initiatives pour le favoriser. Parmi celles-ci, l’organisation, à plusieurs reprises, de concours littéraires de pièces pour enfants et/ou adolescents afin d’aider au renouvellement du répertoire.
Au début de cette année, un nouveau concours d’écriture a été lancé. Un jury de sept personnes a lu les pièces et, après délibération, a proclamé les résultats. Le 1er prix a été attribué à In drole dè procès, de Léon Hansenne. Deux œuvres se retrouvent ensuite ex-aequo : Lès chwèsis, de Michel Robert et Mârène, de Michel Vanderplaetse et Philippe Decraux. Le 3e prix a été décerné à A scole, de Pascal Héringer.
Les quatre textes sélectionnés sont édités par Èl Môjo dès Walons. Cette initiative ne peut qu’être profitable au théâtre en langue régionale d’une manière générale : les activités des groupes d’enfants et d’adolescents permettent souvent de renouveler et de rajeunir le public (familles, copains…) et, à terme, de rajeunir aussi les cadres de nos Cercles dramatiques, au fur et à mesure de l’intégration de ces nouveaux acteurs dans les équipes. C’est là une preuve de vitalité assez rassurante pour l’avenir de notre théâtre. (Michel Meurée)
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