Plages

À PROPOS DE L'AUTRICE
Catherine Barsics

Autrice de Plages

Catherine Barsics est une poétesse et performeuse belge.   Son premier livre, Disparue (LArbre à Paroles, iF, 2019) est une enquête poétique inspirée d’un fait réel : la disparition, en 1998, de Suzanne Lyall à Albany. Ce recueil, parfois qualifié de thriller poétique, a été finaliste aux Prix CoPo et CoPo des Lycéens 2021 (FR), au Prix Marcel Thiry 2021 (BE) ainsi qu'au Prix triennal de poésie en langue française de la FWB 2023 (BE).   Au travers de ses performances, inscrites dans un ancrage transdisciplinaire, elle tisse des liens avec la musique (le duo N E I G E, poésie et batterie avec Tom Malmendier ; le duo FŒHN, poésie sonore avec Hanna Kölbel au violoncelle) ou avec la danse (l’improvisation poétique et dansée avec le collectif Ublik) et le chant (La Traversée avec Sarah Klenes, interrogeant l’écoute dans les lieux publics) Ses interventions autour de l’art plastique prennent la forme de performances poétiques dans des expositions, conçues dans une perspective de résonance avec les œuvres et les lieux, traquant la justesse dans l’instantanéité (récemment autour des œuvres d’Adrien Tirtiaux ou de Werner Moron à la New Space, ou de Tanja Mosblech et Térèse Dehin à OYOU).    Ses textes sont également publiés en ouvrages collectifs(par ex. Les soeurs Loveling aux Midis de la Poésie & Poëziecentrum), en anthologies (par ex.Une poésie de vingt ans : anthologie de la poésie en Belgiquefrancophone 2000-2020, chez Espace Nord), dans des revues de poésie (Journal de mes Paysages, Dissonances, Microbe, La Piscine, Boustro, On peut se permettre), dans des magazines d’écologie et de société (Imagine Demain le monde, avec L-SLAM) ou d’art plastique (Flux News, avec Alexia Creusen).   Elle anime des ateliers d’écriture et de mise en voix, notamment pour L-SLAM et la Maison de la Poésie d’Amay, des ateliers d’écriture et de mouvement avec Amélie Dechambre, et co-organise ponctuellement des événements littéraires, comme Les Ondes, Festival de poésie sonore du Comptoir du Livre, ou encore pour la Société Libre d’Emulation Liège.   Lauréate d’une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Bourse de découverte 2020
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Le Carnet et les Instants

Catherine BARSICS, Plages, Abrapalabra, coll. « IF », 2025, 106 p., 15 €, ISBN : 9782931324042Catherine Barsics est une poétesse audacieuse. Innovante. Élargissant, en toute discrétion, le champ de la poésie, de ce qu’on entend par poésie. N’hésitant pas à se frotter, par exemple, à des sujets a priori peu poétiques, soi-disant dérisoires ou futiles. Dans PLAGES, chaque poème est une vignette, ultra courte, suscitant dans la tête de leurs lectrices et lecteurs des images, des saynètes ultra visuelles. Chaque poème fonctionnant comme une planche de BD dont on aurait sucré les cases et les dessins pour n’en garder que les textes. C’est beau. Ça parle aux corps. Trouve un écho dans ce que, parfois, on ressent toutes et…


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Italien né à Nice et établi à Bruxelles en 1987, poète et animateur culturel, notamment fondateur du projet « multi-artistique et multimedia » MaelstrÖm, David Giannoni publie aujourd’hui un recueil de poèmes conçu au début des années 90, traduit  par lui-même et publié en édition juxta français-italien. (Précision intéressante,  selon l’heureuse tradition de la collection 4 1 4, l’ouvrage est livré en deux exemplaires jumelés, un pour l’acquéreur, l’autre pour être offert et ainsi partagé avec autrui.) L’auteur prévient d’entrée de jeu : Ce poème a été écrit entre 1991 et 1993 et n’a presque pas été retouché pendant toutes ces années. Il m’a donc accompagné pendant 22 ans avant que je ne trouve la force de le traduire en français. À présent, il peut commencer à vivre sa vie. Moi la mienne. Et c’est bien des instances d’une vie qu’il s’agit – soit à travers le temps, soit dans la concomitance ou la superposition des concepts proposés par le titre : La foi, la connaissance et le souvenir ( La fede, la conoscenza e il ricordo ). Exhumation sans doute, mais surtout bilan somme toute positif d’un face à face du poète au milieu de son âge avec le jeune homme qu’il fut. On y retrouve d’emblée toute la fougue d’une jeunesse en proie à ses doutes et ses contradictions, à sa faim de vérité et de sagesse face à la réalité d’un monde décevant qui les corrompt et nous piège comme le chant des sirènes : Vérité prostituée, /ceci est un mauvais rêve, /cette vile réalité est un mauvais rêve (…) Vérité stupide, / je rechercherai ailleurs / une plus authentique chaleur, / une chaleur qui réchauffe / et ne brûle pas, / et ailleurs je chercherai réponse /à mes pourquoi… Et à propos de cette « Vérité autre que la Vérité » qui s’oppose à la connaissance au sens philosophique : Sur l’île de la Raison / il y a place pour toi, / pas sur celle de la Connaissance / où pourtant tu tentes de pénétrer, / moissonneuse de duperie, / batteuse d’âmes en quête d’un peu d’eau / et qui, aveugles, ne réalisent pas / qu’elles sont sur le point de se noyer… Propos qui, à vingt-cinq ans d’ici stigmatise une aliénation dont les ravages tentaculaires paraissent s’étendre aujourd’hui en parallèle avec l’angoisse croissante qu’elle génère.Quant à la foi, elle s’exprime davantage par un De profundis adressé au dieu inconnu ou inconnaissable, entité mystérieuse où l’Homme et Dieu se confondent dans une même aspiration – une espérance peut-être – et le même sentiment douloureux de l’éloignement ou de l’abandon : Permets-moi de te dire, / Ô Dieu, Homme / que je t’aime. / Je ne sais qui tu es / ni où tu es / et pour combien de temps, / mais permets-moi / maintenant / juste un peu / de ne pas me sentir si seul… Tout au long du poème, le rythme des vers courts et leur intensité ainsi que leur violence intérieure, quasi biblique, éveillent des échos proches des impropères de l’Ecclésiaste ou des proférations lyriques et lucifériennes de Lautréamont. Mais, plus près de nous, le texte présente aussi les espèces cathartiques d’un slam qu’une lecture à voix haute et cadencée suggère presque fatalement.Et soudain, ce rythme porté par les vers libres se casse pour libérer une prose débridée : une orgie de sexe, de beuveries, de violences et de scènes énigmatiques, apparue alors que   Nous étions tous en ordre dispersé attablés devant des brocs d’alcools divers à humer des odeurs écœurantes d’encens étrangers. Il se révèle ensuite que les horreurs et les bacchanales décrites s’inspirent d’une évocation  « dantesque » – au  sens propre – lorsque l’observateur terrorisé par ces visions et par cette « messe extorquée » en vient à appréhender leur aboutissement. Puis une chose terrible se produisit : piqué et brûlé par le trident d’un diable des premiers girons un ange des derniers cercles jura…/ Ainsi l’enfer fut relevé d’un étage. Difficile de ne pas voir dans cette débauche, dans cette dégradation de l’humaine condition , l’effarement prophétique du jeune homme confronté à un monde de plus en plus assujetti aux faux-semblants, à la vulgarité d’idéaux corrompus et au diktat de la jouissance à tout prix. D’où l’avènement désespérant de ce nouveau cercle de l’enfer.On quitte cette prose d’une  comédie certes non-divine pour revenir – forme et contenu – au rythme poétique, au rêve intérieur,  au souvenir des êtres aimés, à l’aspiration à la vraie sagesse, à la foi, à l’amour véritable et à la soif d’absolu qui se conclut avec la mort dans une sorte de ballet cosmique où toute solitude s’efface, où tout se rassemble dans une cohérence suprême, dans l’absolu fraternel de l’éternité retrouvée. Ghislain Cotton Ce poème a été écrit entre 1991 et 1993 et n’a presque pas été retouché durant toutes ces années. Il m’a donc accompagné pendant 22 ans avant que je ne trouve la force de le traduire en français. À présent il peut…

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