Réchauffement du climat, manipulations génétiques, risques alimentaires, pollutions diverses, pouvoirs et limites de la chimiothérapie, produits pharmaceutiques… Située au cœur de nombreux débats qui agitent la société, la chimie est devenue l’une des clés du monde actuel. C’est par l’histoire que Jean Baudet entreprend ici d’initier ses lecteurs à la chimie. L’ouvrage commence avec les premières réflexions de l’humanité sur la matière, autrement dit sur tous les corps qui se rencontrent dans la vie quotidienne tels que les aliments, les outils ou les vêtements. C’est en partant de ces matières simples, familières à nos ancêtres de la Préhistoire, que l’on comprendra, par exemple, comment nous sommes lentement arrivés aux matières plastiques, à l’ADN, aux colorants synthétiques et aux dérivés du chlore. En suivant le développement de la chimie dans l’histoire, en étudiant comment l’homme a peu à peu » pensé la matière « , nous verrons se former les notions, se dégager les concepts mais aussi se développer des erreurs, pour finalement se constituer un des plus impressionnants savoirs de l’humanité. Au début de l’aventure humaine, on ne connaissait guère que deux sortes de matières : comestibles ou non. Aujourd’hui, c’est plus de dix millions de molécules différentes qui sont synthétisées en laboratoire et produites en usine. Nous verrons enfin que cette reconstitution d’une histoire de la pensée de la matière conduit à formuler une critique de cette pensée. Ainsi, à partir des notions concrètes comme la structure de la matière ou la diversité des matériaux, nous aboutirons à une réflexion sur le matérialisme et sur l’idéalisme, deux mouvements de pensée qui s’appuient l’un et l’autre sur une critique de la matière.
Auteur de Penser la matière : Une histoire des chimistes et de la chimie
Edmond Vandercammen ou l'architecture du caché (essai d'analyse sémantique)
À propos du livre (texte de l'Avant-propos) Edmond Vandercammen a publié 22 recueils poétiques entre 1924 et 1977, et une quinzaine d'études critiques; il traduisait depuis les années trente les poètes de langue espagnole; il entretenait des contacts personnels et épistolaires avec de nombreuses personnalités du monde culturel et littéraire, était membre de l'Académie royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique. Plusieurs revues lui ont rendu hommage par un numéro spécial et la célèbre collection «Poètes d'aujourd'hui», aux éditions Pierre Seghers, lui a consacré le tome 124. D'autre part, ses uvres, reçues lors de leur parution avec un enthousiasme sincère, comme la presse et sa correspondance en témoignent, n'ont guère trouvé de lecteurs hors du milieu proche de la vie littéraire et n'ont plus été réédités. Les enquêtes réalisées auprès des libraires de Bruxelles nous ont prouvé que ses livres, dans la mesure où ils se trouvent en librairie, n'ont plus d'acheteurs. S'agit-il simplement d'un phénomène général lié à la situation sociale de la poésie d'aujourd'hui, ou bien la poésie d'Edmond Vandercammen fait-elle objet d'un paradoxe, d'une contradiction qui demande une explication? Son uvre, est-elle liée trop étroitement à son temps, et donc périssable, ou bien le dépasse-t-elle au point que seuls quelques initiés et ceux qui étaient proches de lui ont pu mesurer son importance? Jouissait-elle d'une conjoncture littéraire exceptionnelle des années trente ou des années cinquante, conjoncture dont a largement profité la génération née autour de 1900? Toutes ces questions nous ramènent à une constatation et à une réponse d'ordre général : surestimé ou sous-estimé en même temps, Edmond Vandercammen, s'il n'est pas méconnu, est certainement mal connu. Entouré d'amis, de poètes et d'admirateurs, vivant dans un monde paisible et apparemment hors des conflits et des difficultés que connaît notre société, il a pu s'affirmer, s'assurer une estime et une reconnaissance par-fois trop généreuses pour qu'elles puissent comporter aussi un jugement critique. Excepté quelques analyses approfondies. les articles qui lui sont consacrés témoignent avant tout d'une admiration sincère certes, mais qui n'aboutit pas toujours à une appréciation juste de l'uvre. Si notre but est donc de rendre justice à ce poète mal connu. nous devons tenter un jugement objectif. Et ce n'est pas lui faire une faveur spéciale que de souligner avec lui que juge-ment objectif ne veut pas dire jugement froid, «raisonné», contre lequel, pris à la lettre. il s'est clairement prononcé. Cependant, il nous paraît essentiel de tenter ce jugement objectif à travers ses textes poétiques et de montrer ainsi les correspondances entre l'homme et son univers, entre le poète et son oeuvre, entre la poésie et…
Répertoire des thèmes de l'écrivain gaumais : la maison, le chemin, l'enfance, le temps passé, la civilisation orale disparue,…
Textes de Georges Sion , Françoise Mallet-Joris , Pierre Falize, Lucienne Desnoues et Carlo Bronne À propos du livre (Texte de l'Introduction) Il était normal que l'Académie veuille…