Réchauffement du climat, manipulations génétiques, risques alimentaires, pollutions diverses, pouvoirs et limites de la chimiothérapie, produits pharmaceutiques… Située au cœur de nombreux débats qui agitent la société, la chimie est devenue l’une des clés du monde actuel. C’est par l’histoire que Jean Baudet entreprend ici d’initier ses lecteurs à la chimie. L’ouvrage commence avec les premières réflexions de l’humanité sur la matière, autrement dit sur tous les corps qui se rencontrent dans la vie quotidienne tels que les aliments, les outils ou les vêtements. C’est en partant de ces matières simples, familières à nos ancêtres de la Préhistoire, que l’on comprendra, par exemple, comment nous sommes lentement arrivés aux matières plastiques, à l’ADN, aux colorants synthétiques et aux dérivés du chlore. En suivant le développement de la chimie dans l’histoire, en étudiant comment l’homme a peu à peu » pensé la matière « , nous verrons se former les notions, se dégager les concepts mais aussi se développer des erreurs, pour finalement se constituer un des plus impressionnants savoirs de l’humanité. Au début de l’aventure humaine, on ne connaissait guère que deux sortes de matières : comestibles ou non. Aujourd’hui, c’est plus de dix millions de molécules différentes qui sont synthétisées en laboratoire et produites en usine. Nous verrons enfin que cette reconstitution d’une histoire de la pensée de la matière conduit à formuler une critique de cette pensée. Ainsi, à partir des notions concrètes comme la structure de la matière ou la diversité des matériaux, nous aboutirons à une réflexion sur le matérialisme et sur l’idéalisme, deux mouvements de pensée qui s’appuient l’un et l’autre sur une critique de la matière.
Auteur de Penser la matière : Une histoire des chimistes et de la chimie
Les influences anglo-saxonnes sur les lettres françaises de 1850 à 1880
À propos du livre Cette étude voudrait retracer l'action générale des influences anglo-saxonnes sur nos Lettres françaises de Belgique, de 1850 à 1880. L'Angleterre victorienne resplendit alors; les États-Unis conquièrent leur rang, imposent leur génie ; notre littérature, elle, malgré Van Hasselt, de Coster, Pirmez, semble marquer à peine sur la carte du Réalisme international. Il semble même que des temps ingrats soient revenus pour l'art, après ces années de 1815 à 1850, dont M. Gustave Chartier, dans Le Mouvement romantique en Belgique, a entrepris de révéler tout l'intérêt, montrant le dynamisme des influences étrangères et, parmi elles, des anglo-saxonnes. C'est le destin de ces dernières que nous suivons au cours des trois décades qui nous séparent encore de la Jeune-Belgique. Nous tenterons de dire leur sens dans sa plénitude, tel que nous le démêlons de l'écheveau cosmopolite et comme nous l'a livré l'analyse d'une vie intellectuelle, où littérature, philosophie et politique…
Rien n'est sacré, tout peut se dire : réflexions sur la liberté d'expression
Analyse de la liberté d'expression, la liberté la plus fondamentale de l'homme. Réflexion pour défendre une liberté qui ne doit faire l'objet d'aucune limitation,…