Pavane | Objectif plumes

Pavane

RÉSUMÉ

L’amour n’est qu’un mot. Dans le courant de la vie, c’est une cheville. Et parfois une béquille. C’est aussi un acte de dévoration. Parfois, on entend dire dans le peuple : « L’homme aime la femme comme le loup aime l’agneau ». Le bon peuple a toujours raison. Il n’y a d’amour que dans le renoncement. L’amour des lettres, par exemple! C’est un apostolat… Dans tous les autres cas, c’est un désir… Je t’aime, je te désire… C’est tout un. Je te désire comme on désire…

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À PROPOS DE L'AUTEUR
Marcel DETIEGE

Auteur de Pavane

Marcel Detiège est né à Beauraing le 11 mars 1941, dans une famille petite bourgeoise (son père était ingénieur des ponts et chaussées, son oncle, préfet-fondateur de l'Athénée de Bertrix), il envoie ses premiers textes à Raoul Ruttiens, l'ancien juge de paix de Beauraing, connu, en littérature, sous le pseudonyme de Léon Marsant. Sachant que les Belles-Lettres n'ont jamais nourri personne, il conseille à Marcel Detiège d'assurer «la matérielle» en entrant dans un greffe. Ce qu'il fait. Il entre comme employé au greffe du Tribunal de Première Instance de Dinant que préside un autre lettré, Jean Havaux.A l'instar de son maître Ruttiens, animateur né, Marcel Detiège crée, avec l'aide de quelques jeunes, dont le pétulant Maurice Lefèvre, le cercle Conscience. Sur le conseil de Léo Moulin, un autre maître à penser, pour la jeunesse, il lance la collection de sciences politiques Situations. Des auteurs prestigieux y paraîtront : Claude Serge Aronstein, le fils de Georges Aronstein, fondateur de la Ligue belge des droits de l'homme, et Henri Simonet, considéré, à cette époque, comme l'espoir du parti socialiste.Une autre personnalité, hors de pair, le remarque, Jean Chot, qui est célèbre tant au barreau qu'au parti socialiste de Dinant. Il l'a, comme l'on dit, «à la bonne». Bientôt, Marcel Detiège deviendra président des jeunesses socialistes.Ensuite, il se marie, épouse une ballerine et vient s'installer à Namur.Marcel Detiège a connu beaucoup de monde dans sa vie. Il évoque, avec complaisance, toutes les personnes à l'égard desquelles il se considère comme redevable. Son vieux maître Raoul Ruttiens en premier, Georges Bouillon évidemment, dont il se considère comme l'un des disciples. Mais il nous parlera également de Jean Dal qui l'appela dans l'équipe du Journal des tribunaux et dont on parle encore au barreau de Bruxelles de son remarquable discours de rentrée : Le triomphe de Caliban. Le moins que l'on puisse dire est que Marcel Detiège à la reconnaissance tenace...Annie Kestemont (Les Écrivains français de Wallonie) - Extraits.

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À propos du livre (texte de l'Avant-propos) Edmond Vandercammen a publié 22 recueils poétiques entre 1924 et 1977, et une quinzaine d'études critiques; il traduisait depuis les années trente les poètes de langue espagnole; il entretenait des contacts personnels et épistolaires avec de nombreuses personnalités du monde culturel et littéraire, était membre de l'Académie royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique. Plusieurs revues lui ont rendu hommage par un numéro spécial et la célèbre collection «Poètes d'aujourd'hui», aux éditions Pierre Seghers, lui a consacré le tome 124. D'autre part, ses œuvres, reçues lors de leur parution avec un enthousiasme sincère, comme la presse et sa correspondance en témoignent, n'ont guère trouvé de lecteurs hors du milieu proche de la vie littéraire et n'ont plus été réédités. Les enquêtes réalisées auprès des libraires de Bruxelles nous ont prouvé que ses livres, dans la mesure où ils se trouvent en librairie, n'ont plus d'acheteurs. S'agit-il simplement d'un phénomène général lié à la situation sociale de la poésie d'aujourd'hui, ou bien la poésie d'Edmond Vandercammen fait-elle objet d'un paradoxe, d'une contradiction qui demande une explication? Son œuvre, est-elle liée trop étroitement à son temps, et donc périssable, ou bien le dépasse-t-elle au point que seuls quelques initiés et ceux qui étaient proches de lui ont pu mesurer son importance? Jouissait-elle d'une conjoncture littéraire exceptionnelle des années trente ou des années cinquante, conjoncture dont a largement profité la génération née autour de 1900? Toutes ces questions nous ramènent à une constatation et à une réponse d'ordre général : surestimé ou sous-estimé en même temps, Edmond Vandercammen, s'il n'est pas méconnu, est certainement mal connu. Entouré d'amis, de poètes et d'admirateurs, vivant dans un monde paisible et apparemment hors des conflits et des difficultés que connaît notre société, il a pu s'affirmer, s'assurer une estime et une reconnaissance par-fois trop généreuses pour qu'elles puissent comporter aussi un jugement critique. Excepté quelques analyses approfondies. les articles qui lui sont consacrés témoignent avant tout d'une admiration sincère certes, mais qui n'aboutit pas toujours à une appréciation juste de l'œuvre. Si notre but est donc de rendre justice à ce poète mal connu. nous devons tenter un jugement objectif. Et ce n'est pas lui faire une faveur spéciale que de souligner avec lui que juge-ment objectif ne veut pas dire jugement froid, «raisonné», contre lequel, pris à la lettre. il s'est clairement prononcé. Cependant, il nous paraît essentiel de tenter ce jugement objectif à travers ses textes poétiques et de montrer ainsi les correspondances entre l'homme et son univers, entre le poète et son oeuvre, entre la poésie et…