Le parcours littéraire d’Henry Bauchau est un cheminement de cinquante années dans l’espace intérieur d’un imaginaire qui se découvre et se construit au fur et à mesure du travail d’écriture. Partant d’un sentiment de perte ou d’échec, cette œuvre née d’une démarche psychanalytique traduit un décalage graduel avec les pseudo-certitudes et la réhabilitation de valeurs initialement dénigrées, dans lesquelles l’écrivain reconnaît peu à peu ses points d’appui. Cette étude s’attache aux axes majeurs de l’imaginaire mis en œuvre dans le processus de cette métamorphose : la traversée spatiale, le rapport à l’Altérité, la reprise (retour et suture) du mythe antique ; elle montre l’impact de ce projet sur l’écriture et souligne en quoi il rejoint un horizon d’attente contemporain.
Autrice de Parcours d'Henry Bauchau
Le roman policier ou la modernité
Le roman policier est à peu près le seul genre qu'ait inventé la littérature moderne. Mais il y a plus étonnant :…
Victor Hugo : Les années d'exil et d'écriture à Bruxelles (L'Article n°4)
Collection "L'Article", n°4 Éditorial de Maxime Lamiroy : La Belgique est une terre d'exil, où vit le peuple d’Oubli. L'article de Marc Meganck ne nous remémore pas les instants passés de Victor Hugo à Bruxelles, il nous les conte et nous les entendons pour la première fois. Ces noms de rues familières du centre, animées autrefois d'êtres médiévaux et de sentiments révolutionnaires, la vindicte populaire belge, les banquets aristocratiques de l'impasse du Parc, et l'architecture éblouissante de Sainte-Gudule, de la Grand-Place ou des Galeries royales Saint-Hubert que nous ne pourrons jamais apprécier avec les yeux enchantés du premier touriste, toutes ces choses nous entourent et sont une partie de nous. Il est grand temps d'enlever le voile centenaire d'incuriosité dont nous avons recouvert notre tête et notre pays.La Belgique est une terre d'exil, où vit le peuple d’Oubli. L'article de Marc Meganck ne nous remémore pas les instants passés de Victor Hugo à Bruxelles, il nous les conte et nous les entendons pour la première fois. Ces noms de rues familières du centre, animées autrefois d'êtres médiévaux et de sentiments révolutionnaires, la vindicte populaire belge, les banquets aristocratiques de l'impasse du Parc, et l'architecture éblouissante de Sainte-Gudule, de la Grand-Place ou des Galeries royales Saint-Hubert que nous ne pourrons jamais apprécier avec les yeux enchantés du premier touriste, toutes ces choses nous entourent et sont une partie de nous. Il est grand temps d'enlever le voile centenaire d'incuriosité dont nous avons recouvert…