Adélaïde-Adèle-Ada, la trentaine peu sereine, fait la revue de sa vie et n’y trouve aucun sens : racines familiales aussi obscures qu’intriquées, engagements politiques confus, profession de photoreporter peu gratifiante, amours à la sincérité douteuse…
Lorsque coup sur coup son père meurt, sa meilleure amie devient mère et son amant disparaît, elle sombre dans la dépression avant de tout lâcher pour le fantasme d’une île grecque (Céphalonie) d’où est issue une branche de sa famille et le fantôme d’un vieil oncle merveilleux qui y a laissé des traces.
Tatiana de Perlinghi, par ailleurs réalisatrice de documentaires, a eu la très bonne idée pour son premier roman de l’ouvrir, en épigramme, par le poème de Constantin Cavafy Quand tu partiras pour Ithaque. Cette Ithaque, c’est la « terre Adélaïde » du titre. Pas Ithaque exactement, mais l’île grecque juste en face : Céphalonie.Adélaïde, alias Adèle ou Ada, la protagoniste du roman, se laisse enchanter, enfant avec son frère aîné Micha, par les contes de son grand-oncle Anatole. Celui-ci lui parle de cette île céphalonienne, de son aïeul intrépide pêcheur de poulpe et joueur de luth, de ses hautes ascendances russes même. Tout cela ressemble à un mystère et Ada se promet d’un jour le résoudre, d’autant…
Que faire quand le sentiment de l’absurde, du crépuscule éternel nous vrille, quand la…
La mystique des corps, les puissances cathartiques de l’amour et de l’érotisme composent le noyau…