Nuages et vestiges

À PROPOS DE L'AUTEUR
Liliane Schraûwen

Auteur de Nuages et vestiges

Née à Bruxelles en décembre 1946, Liliane Schraûwen a connu une enfance africaine, ayant vécu au Congo jusqu'en 1960.Après des études secondaires dites classiques (gréco-latines), elle entre à l'Université Catholique de Louvain où elle obtiendra une licence en philologie romane, puis une agrégation. Liliane Schraûwen est mère de quatre enfants. Son parcours professionnel est riche et varié. Il va de multiples intérims et emplois temporaires dans l'enseignement de la Communauté française à rédactrice publicitaire en passant par journaliste courriériste (à Bonne soirée et à Femmes d'Aujourd'hui), mais elle a aussi assuré la gestion et l'informatisation de bibliothèques scolaires. On notera encore qu'elle dirige la collection Histoire et Mystères chez Marabout, et qu'elle a été membre de divers jurys de recrutement, fonction qu'elle assure toujours aujourd'hui dans un Service parastatal belge. Et puis, n'oublions tout de même pas de le dire : Liliane Schraûwen est écrivain, "nègre", puisqu'elle fait de l'écriture pour d'autres, de la réécriture ("rewriting") et elle assure des corrections d'épreuves, notamment pour les Éditions Octogone et Les Éperonniers.
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Si écrire, c’est entre autres faire parler les pierres, alors, le dernier recueil de Liliane Schraûwen est une gemme délicate polie par la gouge des mots. Mais les pierres ne sont pas toujours précieuses. Elles le deviennent après que l’on a redonné vie aux vestiges, après avoir fait renaître leur mémoire, après avoir allégé cette « masse lourde de dure pierre » comme pour en extraire la vie.Alors il est venu / creuser la roche dure / Il t’a trouvée où tu rêvais / de ton rêve de pierre / Tu as pris vie entre ses doigts / et déployé ta chevelure / comme une flamme dans le ventLes ruines, témoins du temps qui file, pierres ancestrales que le vent érode et fait revivre sous les coups de burin de ses caprices. Des rafales…


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Nouvelliste, dramaturge, essayiste et poète, Daniel Simon a navigué dans le monde de la culture toute sa vie durant,…

Comment encore marcher ?

ISBN: 9782930561226 20€ Lisa Sibillat: lithographies Olivier Spinewine: texte Editions Lustre , septembre 2023 52 pages 20 x 26 cm Impression offset 2 pantones Papier Munken lynx 150g Reliure "Singer" cousue Design graphique: Arnaud Lorne Lisa Sibillat vit et travaille à Bruxelles, où elle enseigne le dessin, pratique les carnets de croquis, la lithographie et la peinture. Dans ses images, qui sont devenues "Comment encore marcher?", elle explore la matière minérale comme lithographe. La pierre, ce matériau vivant et imprévisible sous l'effet des éléments, impose à l'artiste la perte de contrôle et suggère la soumission de son rythme de travail à celui de la matière, au mystère du résultat que cette dernière impose ou propose. Ce travail en noir et blanc, reproduit pour plus de finesse avec deux pantones de noirs différents, montre des silhouettes debout ou essayant de tenir sur leurs jambes, pour être en mouvement. Tant que le mouvement est là, on est en vie. Les images étaient faites, les postures visibles. Le texte d'Olivier Spinewine déplie la question "Comment encore marcher?" qui s'y trouvait déjà. La question est relancée selon les adversités possibles (incapacité physique, se relever après être tombé.e puis retomber, ...) qui sont traitées comme des scénarios connus de tou.te.s. Ces scénarios ne sont pas "décrits" comme le ferait une narration réaliste, mais servent de base à une langue qui en joue, et en tisse de nouveaux potentiels. Comme ces scénarios sont "mouvants" (pas incarnés de manière définitive par tel personnage fixe), le texte suggère un réseau de lecture des images de Lisa Sibillat.Lisa Sibillat vit et travaille à Bruxelles, où elle enseigne le dessin, pratique les carnets de croquis, la lithographie et la peinture. Dans ses images, qui sont devenues  Comment encore marcher ? , elle explore la matière minérale comme lithographe. La pierre, ce matériau vivant et imprévisible sous l’effet des éléments, impose à l’artiste la perte de contrôle et suggère la soumission de son rythme de travail à celui de la matière, au mystère du résultat que cette dernière impose ou propose. Ce travail en noir et blanc, reproduit pour plus de finesse avec deux pantones de noirs différents, montre des silhouettes debout ou essayant de tenir sur leurs jambes, pour être en mouvement. Tant que le mouvement est là, on est en vie. Les images étaient faites, les postures visibles. Le texte d’Olivier Spinewine déplie la question « Comment encore marcher? » qui s’y trouvait déjà. La question est relancée selon les adversités possibles (incapacité physique, se relever après être tombé.e puis retomber…) qui sont traitées comme des scénarios connus de tou.te.s. Ces scénarios ne sont pas « décrits » comme le ferait une narration réaliste, mais servent de base à une langue qui en joue, et en tisse de nouveaux possibles. Comme ces scénarios sont « mouvants » (pas incarnés de manière définitive par tel personnage fixe), le texte suggère un…

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