Dans Néron rouge, Stefan Liberski dresse le portrait tragi-comique de Néron Favola, un anti-héros loufoque et excessif. Le lecteur plonge dans le journal intime d’un homme obsédé par le désir d’obtenir la validation de ses contemporains. Mais cette reconnaissance se révèle hors de portée dans un monde où se redéfinit sans cesse la règle du jeu.
L’écriture de Liberski mêle l’ironie mordante de La Conjuration des imbéciles à la mélancolie acide de Karoo. Elle scrute les obsessions de notre époque et livre une satire incisive, résolument moderne.
Auteur de Néron Rouge
Né à Bruxelles en 1951, Stefan Liberski a fait des études de philo et lettres à l’Université Libre de Bruxelles. En 1979, il émigre en Italie où il fréquente les milieux artistiques romains et devient assistant sur le tournage de 'La Cité des Femmes' de Fellini. En 1985, de retour en Belgique, il publie 'Beau Fixe"'(L’Age d’Homme), un roman qui lui vaut le Prix de l’Encouragement au premier Roman, et devient créatif publicitaire. En 1989, chargé de réunir de jeunes rigolards pour des émissions d’humour typiquement belges, il engage quelques copains (dont Frédéric Jannin) et, pendant 4 ans, il anime la délirante bande des Snuls (Nuls en bruxellois) à la télé (Canal +) et à la radio (RTBF). En 1995, avec F. Jannin, il crée les sketches télévisuels JAADTOLY (J’Aime Autant De T’Ouvrir Les Yeux) et les dessins animés Froud & Stouf (Canal +), puis les duos 'Allô, c’est Moi' (RTBF). En 1996, il publie un second roman, G.S. Ecrivain tout simplement (Albin Michel) et, pour Jannin, scénarise la BD 'Petit Jules et Pépé Jules' (Casterman) et le recueil de dessins humoristiques 'Le Comique économique' (Niffle-Cohen). Cinéaste, il se lance en 1998 dans l’écriture et la réalisation d’une douzaine de courts téléfilms de fiction et documentaires (Canal +). En 2000, il publie un troisième roman, 'Des Tonnes d’Amour' (Niffle-Cohen), et en 2003, il commente 'On se détend à fond', un recueil de croquis humoristiques de F. Jannin édité dans la collection Petits Délires du Lombard. En 2004, il publie coup sur coup 'Les béatitudes de Ravi Pangloss' et 'Le geste d’achat' tout en préparant son premier long métrage: 'King Kong Paradise' .
Un village isolé, un bourg minuscule, frappé d’un hiver rigoureux qui le coupe de tout autre…