Au Japon, la création d’une forêt urbaine par le botaniste Akira Miyawaki fait se rencontrer Mikiko et Kazuhō. L’occasion de découvrir la méthode Miyawaki, qui consiste à planter densément des essences ligneuses issues de la végétation naturelle potentielle, sur des sols dégradés. C’est une des solutions rapides pour créer des forêts urbaines pérennes, semblables aux forêts primaires.
Troisième titre de la collection Les Randonnées graphiques, ce roman graphique propose une docu-fiction passionnante… et une collaboration inédite entre deux autrices belges, Noémie Marsily et Marie Colot.
Pour les botanistes en herbe et les amoureux·ses de la culture japonaise.
Pour cet ouvrage, Marie Colot a bénéficié en 2021 d’une bourse « aide à la création » de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Autrice de Mori : Graines de géants dans les forêts urbaines d’Akira Miyawaki
Illustratrice de Mori : Graines de géants dans les forêts urbaines d’Akira Miyawaki
Mori, graines de géants dans les forêts urbaines d’Akira Miyawaki est à la fois une fiction documentaire et un roman d’apprentissage. Le récit débute quand Mikiko est âgée de 4 ans et se poursuit jusqu’à son entrée dans l’âge adulte. On y suit d’abord la rencontre entre l’héroïne et son voisin Akira, un vieux monsieur passionné par les plantes. Un peu plus tard dans le récit apparait un troisième personnage, Kakuzo, qui est le neveu d’Akira. Les trois protagonistes se rencontrent et se rassemblent autour d’une micro-forêt qu’Akira a plantée en plein cœur de Tokyo, en bas de l’immeuble où vit Mikiko.Avec cet ouvrage, les autrices rendent hommage au travail du botaniste japonais Akira Miyawaki. Celui-ci a mis…
Réécriture en vers.(réécrit en vers) Renart le goupil a plus d'un tour dans son sac. Que ce soit pour faire bonne chère ou tout simplement pour se jouer des humains ou du loup Ysengrin, il nous prouve que la ruse l'emporte toujours sur la force brutale. De la mésange au lion en passant par l'hermine et le corbeau, tous les animaux de ces extraordinaires récits médiévaux constituent un miroir du monde humain qui nous montre, en les grossissant, nos défauts. Un recueil de récits des XIIe et XIIIe…
Varsovie, octobre 1940. Le quartier dans lequel vit Misja, sa sœur et ses parents, est transformé, sous l’occupation nazie, en ghetto. Tous les Juifs de la ville et de ses environs y sont enfermés. Les maladies, la faim et les expulsions éliminent lentement mais sûrement la population. Misja, lui, refuse la situation, il ne veut pas se laisser emmener à l’abattoir comme un agneau… Avec quelquesLire la suite « Nous n’étions pas malades quand ils ont érigé le mur. Nous sommes tombés malades parce qu’ils ont érigé le mur. » (p. 14) 1940, Varsovie. Misja est un jeune Juif enfermé dans le ghetto avec sa famille. Au contraire de son père, médecin qui aide à l’intérieur des murs, Misja a soif de liberté et de résistance. Il prend l’habitude de sortir par les égouts, afin de ramener à manger pour sa famille. Jusqu’au jour où sa petite sœur, voulant l’imiter, ne revient jamais… Mais la rage de Misja refait surface. Il participe à l’insurrection de 1943 en compagnie de Mordechai Anielewicz. Si l’issue du combat contre les Allemands est un échec, la fin complètement ouverte du roman est laissée à l’interprétation du lecteur… Il y a les coups, le feu, la crasse, la maladie. Mais plus que tout, il y a la faim, presque un symbole de vie en soi face à la mort. Aline Sax opte pour un récit en « je » de Misja, qui s’attache à décrire en des mots précis le présent. Mieux vaut ne pas laisser place aux regrets pour survivre. Quant à l’espoir, Misja le prend en main, avec des hésitations (la disparition de la sœur) mais une volonté profonde au fil des ans : tout se passe comme si le héros n’avait pas le choix de la résistance, qu’elle s’imposait à lui. Sur ce texte court et choquant, la mise en page rajoute de la force. C’est un mot unique sur une page noire, c’est la mise en regard d’une page blanche truffée de propagande et d’une page noire très réaliste, etc. Les dessins sombres, des entrelacs de traits presque rageurs, composent des visages et des corps aigus, maigres. Régulièrement, le dessinateur se contente de mains ouvertes, de poings serrés. Si l’ouvrage se lit relativement vite, il hante longtemps… et frappe par son actualité, encore et toujours.…