Mélusine et l’ours Caramel


RÉSUMÉ
Mélusine, la petite fille du cirque, veut que son ami Caramel, l’ours aux yeux tristes, soit heureux. Un jour, elle prend une grande décision…

À PROPOS DES AUTEURS
Jean-Baptiste Baronian
Auteur de Mélusine et l’ours Caramel

Né le 29 avril 1942 à Anvers

Docteur en droit et bachelier en philosophie de l’Université de Louvain

J’essaye de me mettre entièrement au service de l’illustrateur, de répondre à ses goûts et son esthétique. De 1969 à 1976, directeur de collection puis directeur littéraire aux Ed. Marabout. Depuis 1977, activités éditoriales Livre de Poche, Librairie des Champs-Élysées, 10/18, Julliard, Fleuve Noir, etc.… Publications : une cinquantaine d’ouvrages (romans, nouvelles, essais, anthologies) sous son propre nom et une demi-douzaine de romans policiers sous le pseudonyme d’Alexandre Lous. Collabore au magazine Le Vif-l’Express et surtout au Magazine littéraire.

 
Gabriel Lefèbvre
Illustrateur de Mélusine et l’ours Caramel
Gabriel Lefebvre est né le 6 août 1956 à Ixelles. Il a suivi des cours à l'Académie des Beaux-Arts de Mons, avant de devenir affichiste pour le théâtre et le cinéma.

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Mélusine et l’ours Caramel"
stdClass Object ( [audiences] => Array ( [0] => 16280 ) [domains] => Array ( [0] => 9534 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Les disparus de l'aéropostale

Nous sommes en 1930. Pour rejoindre son père…

L'oie et son frère

Les travers des hommes vus par deux oies ! Ce recueil rassemble 45 histoires courtes, des histoires animalières et philosophiques pour jeunes adolescents.  Les récits ont pour cadre une ferme appartenant à une paysanne, où l’oie et son frère mènent une vie tranquille en compagnie de moutons, de dindons et d’un chien. Contrairement aux autres animaux qui prennent plutôt la vie comme elle vientLire la suite Comme Laurel et Hardy ou Sancho et Don Quichotte, Oie et son frère perpétuent la tradition du duo de choc et de charme. Ils raisonnent sur tout – la vie, la mort, les autres, le langage – et cela résonne en nous très joyeusement. Le chapitre inaugural de ce roman constitué de courtes saynètes commence par un dilemme. Quand on est une oie faut-il partir ou non à Vila do Bispo, au Portugal ? Pour quoi faire ? Ou plutôt rester à la ferme ? L’alternative illustrée par la perspective d’un « oignon dans le derrière » mérite d’y réfléchir. Le mouton, « petit tonneau poilu » « au goût de menthe » pourrait-il aider à trouver la réponse ? Car partir c’est être fidèle à sa famille, celle des oies migratrices ; rester, c’est être fidèle à ses amis, le dindon, le mouton, le chien. Finalement, ils vont partir, mais pas trop loin, dans le froid et l’inconfort. « Mourir c’est être couché à la dure », proclame l’un des chapitres mais à deux, on fait société et on se tient chaud ! Solidarité est un des mots-clés de ces histoires accompagnées de jeux sur la langue. L’oie blanche, la sœur, l’innocente, est angoissée, elle regarde le ciel, et se pose des questions sur « fini, plein, entier » ; elle s’interroge sur la forme des vols d’oies ; elle « claudique d’une pensée à l’autre » et on la voit se dandiner jusqu’à la souffrance. Il arrive aussi que son cœur « bamboume » par amour pour la fermière. Est-ce raisonnable ? Elle peut encore parler d’une voix « raboteuse » qui fait mal. Toute question d’identité lui est douloureuse, comme « pourquoi on mange de l’herbe ? ». L’auteur joue avec les expressions, registres de langage : « Si le clignement de ses yeux émettait un son, ça l’arrangerait. Sa sœur comprendrait tout de suite que sa question l’enquiquine. » Le silence lui-même engendre une comédie du langage : entre les deux oiseaux, aucune parole, et cela dure, dure, dure ! Les animaux s’inquiètent, le silence est insupportable, la tension enfle et s’achève en éclat de rire. Le lecteur doit décrypter des mystères. Par exemple, le rat est mort, tous se sentent un peu coupables. Ils anticipent la peine de la fermière. C’est elle qui lui a tendrement donné des bonbons roses en disant « viens mon petit rat, viens ! ». Doubles sens, sous-entendus, non-dits font tout le sel de la conversation entre animaux. Ils se rient des humains représentés par la fermière à petit chignon, croquée par Gerda Dendooven. Cette philosophie existentielle est désopilante et l’humour froid, volontaire ou non, des deux volatiles nous renvoie aux échanges de Vlad et Estragon dans En attendant Godot. Les adultes liront toutes les saynètes de Bart Moeyaert comme des préliminaires à d’autres lectures savantes. 45 historiettes et autant de raisons de réfléchir, rire, sourire, s’interroger, tour à tour ou tout ensemble grâce au pouvoir de l’écriture, un rire ou « un soupir de rien qui change le monde » (p.156). De supers moments de lecture pour…