Marcel Pagnol : Le Provencal universel (L'Article n°37)

RÉSUMÉ

Me voici près du jet d’eau qui arrose le bassin du château de Seneffe. Je tiens dans mes mains les épreuves du prochain « Article », écrit par François Crunelle et consacré à Marcel Pagnol.

Dans un jeu kaléidoscopique, rappelant les jumelles View-Master de mon enfance, l’auteur fait varier plusieurs fois l’image sur l’œuvre prolifique de Marcel Pagnol. Un dispositif qui amène la variété tout en conservant l’unité au regard. Car comme le dit François Crunelle, l’œuvre de Marcel Pagnol est avant tout « pagnolesque », unie et unique dans sa diversité.
Le « pagnolisme » ne peut exister car seul Pagnol peut faire du Pagnol. Qui s’approche de son thème, s’en distinguera forcément comme « son frère ennemi », Jean Giono. Seul l’acteur a la possibilité d’être le plus proche, d’être pagnolesque… François Crunelle nous en donne la preuve avec Jean-Pierre Darras.

Hier encore, j’avais attendu le bus sur la Grand’Place de Nivelles. Je quittais la ville où trente ans plus tôt, l’acteur et l’auteur s’étaient rencontrés pour la première et dernière fois, partageant un amour commun pour l’œuvre si humaine « et donc universelle » de Marcel Pagnol.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Francois Crunelle

Auteur de Marcel Pagnol : Le Provencal universel (L'Article n°37)

Nouvelliste et essayiste, François Crunelle partage son temps entre l’écriture et l’enseignement de la géopolitique. Il est lauréat du Prix Francité 2004.

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Marcel Pagnol : Le Provencal universel (L'Article n°37)"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9174 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Marguerite Yourcenar, le sacre du siècle

Introduction de Jacques De Decker À propos du livre (texte de l'Introduction) Deux mille trois : Yourcenar atteignait le siècle. Elle aurait été, comme…

Ni pardon, ni talion : la question de l'impunité dans les crimes contre l'humanité

Une analyse critique de la justice en matière de crime contre l'humanité. Selon l'auteur, à la fois nécessaires et insuffisantes, les institutions judiciaires ne peuvent être que le point de départ d'une lutte plus vaste contre la barbarie universelle, fondée sur un consensus sur le droit de l'être humain, une éducation…

Le Voyage au bout de la nuit de Céline : roman de la subversion et subversion du roman

À propos du livre À travers les différents niveaux de sens que le texte romanesque du Voyage au bout de la nuit superpose, cet ouvrage serre de près le processus d'instauration du langage célinien, de la surface des mots à la totalité de la création. Transposant la rhétorique de l'argot en un formidable discours subversif, ce langage fonde l'identité symbolique de Bardamu, le héros-narrateur, mais aussi celle de Céline dans cette Nuit de l'écriture où, entre vécu et imaginaire, durée et Histoire, désir et néant, l'écrivain triomphe des discours sociaux de son temps par l'affirmation souveraine d'un style. Mythe romanesque du voyageur de la Nuit, hallucinant de vérité désespérée et de révolte ; mythe littéraire de l'écrivainargotier dont le propos embrasse dans sa revanche verbale toute la honte, toute la souffrance du Mal contemporain : deux niveaux de cette «écriture de la parole» qui entretiennent un subtil trompe-l'oeil entre le sens et la représentation. C'est dans ce travail que résident la modernité de Céline, son art réel d'écrivain comme sa compromission authentique de sujet face à la société et à l'Histoire. Cette étude est le fruit d'une technique magistrale et…