Valérie NIMAL, Nous ne sommes pas de mauvaises filles, Anne Carrière, 2019, 17 €, 172 p., ISBN : 978-2-8433-7932-1 Au chevet de sa mère, hospitalisée pour avoir une fois encore joué avec les limites mortelles, la narratrice n’en mène pas large. Il faudrait que la température du corps de l’alitée, à deux doigts de jouer sa dernière grande scène, redevienne acceptable. C’est que la génitrice de Maud et de sa sœur cadette, Marie, n’est pas de celles qui s’effaceraient sans bruit. À peine sortie des limbes, la voici d’ailleurs qui réclame son fer à friser, un Paris Match et surtout, de l’attention. Qui tempête sur le personnel soignant, congédie son psychiatre, et admoneste son aînée pour avoir écrit « suicide » dans le dossier…
Recto, c'est Elle. Verso, c'est Lui. Lison et Miguel. Il est au Yang ce qu'elle est au Yin. Elle est la plus griotte des cerises, il est le fruit tropical défendu. Deux aimants qu'a priori tout oppose mais qui…
Dans "Les Morts rigolos", on ne doute de rien : un type y raconte sa vie à partir d'une blague tout…