On le scande depuis plusieurs décennies : « La maternité doit être un choix libre et réfléchi. » Certes, mais avoir le choix, décider de devenir mère, se penser mère, entre immanence et liberté morale, nager dans les courants des « avoir un enfant, c’est formidable ! », du sacro-saint mythe de la bonne mère et des « cela va de soi » prétendument maternels ; choisir de donner la vie, se transformer en une jeune accouchée et sombrer, être engloutie… Un fait qui touche à l’indicible, une parole qui semble inaudible que le deuxième roman d’Élise Bussière libère.Le récit s’ouvre sur une coupure de presse du Miami News : Elizabeth Jones a disparu et on ne l’a pas retrouvée. Elle est probablement décédée. Derrière…
« Écrire, c’est scruter le visible pour entendre l’invisible », nous dit Alain Dantinne aux…
Le doute est bien souvent le meilleur moteur d’une enquête policière. Il est nourri par…
« Elle espérait que son exemple me donne de la force. Mais c’était tout le contraire qui se produisait ».…