Ma plus belle ombre


RÉSUMÉ

Il faut que je vous raconte.
Quand je dessine, parfois, il arrive.
Il s’assied derrière moi. Oui, un lapin géant. Je ne sais pas d’où il vient, comment il est rentré, pourquoi il reste là.

Dans cet album tout de bleu vêtu, Carl Norac et Gaya Wisniewski content la relation entre la protagoniste et sa plus belle ombre, un lapin géant,
« poème » de son métier, qui va l’entraîner dans des aventures étonnantes. Dès qu’il apparaît, le monde prend une nouvelle tournure. Goûter, balade à vélo, courses ou promenade, les moments simples du quotidien s’enchantent. Mais cette grande ombre est libre et insaisissable…

Une rencontre entre deux créateurs reconnus, dont les univers s’accordent avec beaucoup d’évidence.


À PROPOS DES AUTEURS
Carl Norac
Auteur de Ma plus belle ombre

Né le 29 juin 1960 à Mons

Régendat Français, Histoire, Morale laïque, Mons

Je rêve toujours d'un journal de gestes et d'une invitation au voyage. Je fais de mon mieux pour que le poème soit partout, agissant, en vers ou dans la prose des contes. Je veux garder vivant ce petit lien ténu avec le fond de soi et l'emmener vers le regard de l'autre. Lauréat d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide à la création, 2008 et 2013. Lauréat d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2022. Poète National-er Dichter des Vaderlands 2020
Gaya Wisniewski
Illustratrice de Ma plus belle ombre

Issue d’une famille d’artiste, Gaya Wisniewski est « née dans les crayons et les papiers ». Elle a suivi des études d’illustration à l’institut Saint-Luc à Bruxelles, puis est devenue professeur de dessin. En parallèle, elle a animé de nombreux ateliers au Wolf, maison de la littérature jeunesse en Belgique, ce qui a conforté son envie de raconter des histoires. Depuis 2016, elle a quitté la Belgique pour le Gers, où elle se consacre à l’illustration.



NOS EXPERTS EN PARLENT...
ricochet

La narratrice, dessinatrice de son état, nous raconte... Parfois, un lapin géant se tient derrière son épaule et lui parle. De ces échanges naissent successivement un agacement, une découverte, un apprivoisement et in fine peut-être, une source d’inspiration ? Le lapin dit être un poème incarné et il est vrai qu’il s’exprime en phrases absurdes et inventives aux confins d’une petite…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Ma plus belle ombre"
stdClass Object ( [audiences] => Array ( [0] => 16281 ) [domains] => Array ( [0] => 9534 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Au revoir, Adélaïde

Adélaïde, le jour où j’ai croisé ton chemin, nom de tonnerre:…

Mon gros escargot

Un énorme escargot est entré dans notre maison. Mes parents m'ayant toujours refusé un chiot, je les ai suppliés de le garder. Il était une fois un gros escargot. Gros taille labrador. De fait, le petit garçon qui le trouve dans sa maison plaide auprès de ses parents pour le garder en tant qu’animal domestique. Il s’appellera Francis. Ce sont alors des jeux au jardin (et des plates-bandes avalées), de la salade pour tous en entrée, une chambre occupée au sol (le lit) et au plafond (le pied de l’escargot)… Le lendemain matin, deux très gros escargots arrivent - taille petite voiture -. Ce sont les parents de Francis. Les deux familles se séparent, sans un mot évidemment. Mais les parents du jeune humain ont réfléchi et offrent alors un chien à leur fils… (on notera que ce teckel est plus petit que l’escargot, d’ailleurs). Tout est dans le dessin. Mais tout est dans l’histoire aussi. Rarement la synergie entre texte et image aura aussi bien fonctionné, sur le mode ici d’un absurde captivant. Racontée avec un flegme absolu, l’intrigue surréaliste est accompagnée brillamment par des illustrations en peinture de type elles hyperréalistes, complètement et faussement sérieuses. Seule la toute fin, espèce de pirouette de vocabulaire, semblera un peu faible. A lire dans un éclat de rire intelligent.…

Dis papa, pourquoi les zèbres ne font-ils pas de patin à roulettes ?

Réédition dans la collection « Les petits Mijade », dans un album plus petit format et couverture souple de cet ouvrage paru en 2006.Un album plein d’humour et d’imagination, autour de l’univers d’une petite fille et des animaux. Ici l’enfant pose une série de question à l’adulte : pourquoi les moustiques ne vont pas chez le vétérinaire, pourquoi les loups ne jouent pas à saute-mouton, pour les hippopoptames ne prennent pas le train. Et le père de l’enfant à toujours une bonne réponse à donner. Une réponse drôle certes mais qui joue tout autant sur l’univers familier de l’enfant que sur une logique implacable. Sauf lorsque la petite fille se demande pourquoi les dragons ne peuvent pas être pompiers… Un album simple dans son agencement, mais qui joue à merveille sur le rapport image-texte. Et l’efficacité est au…