Durant l’été 1925, deux amis se rejoignent à Rotterdam pour accomplir une remontée du Rhin et visiter l’Allemagne. La guerre a séparé le Bruxellois Valentin Dullac et le Juif allemand Caspar Mendelssohn ; il s’agit pour eux de retrouver l’étincelle magique qui les a mués en inséparables durant leurs pérégrinations en Orient, lorsqu’ils parcouraient les champs de fouilles mésopotamiens.
Les retrouvailles avortent. Mendelssohn, qui dissimule bien des secrets, disparaît mystérieusement et Dullac entreprendra seul « l’éternel retour » vers une Allemagne au cœur de ses rêveries adolescentes, se confrontant aux démons qui rongent la République de Weimar : sociétés secrètes, théories ahurissantes, montée du nationalisme, de l’antisémitisme, du nazisme.
Les leitmotivs de Caïn et des dix tribus perdues d’Israël rythment un récit trépidant et bouleversant, aux accents policiers, historiques, fantastiques et romantiques.
Première édition
Éditeur : Le cri
Date : 2012
Format : Livre
Auteur de L'Œuvre de Caïn
Philippe Remy-Wilkin n’a pas peur des défis et aime entraîner son lecteur dans des époques méconnues de l’histoire, aux croisements des mythes, idéologies et philosophies. On se souvient ainsi de ses romans Le Jour du dernier pape ou La Chambre close. Avec L’œuvre de Caïn, Philippe Remy-Wilkin met en scène deux amis, le Belge Valentin Dullac et le Juif allemand Caspar Mendelssohn, qui se sont connus dans les années 1910 en Orient, lors de fouilles archéologiques sur la civilisation mésopotamienne. Les carnets d’Orient de Valentin entrelardent le roman et nous ramènent aux sources de leur amitié en passant par des sites exotiques comme Djarabulus ou Karkemish.
Le roman se déroule principalement à une…
" Je sens ses bras autour de ma taille. Il me serre si fort. Je n'ose ouvrir les yeux. La chaleur de sa langue sur la mienne, que c'est doux, que c'est bon. Je profite de ce baiser qui n'en finit pas, de ses mains qui crient tendresse, de ses jambes qui disent caresses, de ce corps qui surgit de l'arbre en chantant l'Amour !". Les sept visages de l'eau, un mariage d'amour et de haine où le passé imprègne le présent et détermine l'amour. FranMi nous emmène à travers une recherche d'identité, d'un rôle social dans une communauté villageoise qui, à l'instar de Saint-Léger, son village d'adoption, présente plein de contradictions. Comment vivre, comment demeurer dans un environnement où les traditions et habitudes anciennes se frottent à la consommation et la vitesse…
«Depuis la révolution verte, les jouisseurs et les hédonistes sont emmenés, sous…