Je sens que j’ai un livre en moi. Il doit juste sortir.
D’un côté, il y a des lecteurs. De l’autre des écrivains. Les premiers lisent et parlent de ce qu’ils ont lu. Les seconds écrivent, apprécient d’être lus et qu’on parle— de préférence, en bien — de ce qu’ils ont écrit.
L’Ivresse de l’écrit vaincu met ce petit monde en scène dans une satire où les enjeux familiaux, amicaux et sociaux servent de déclencheurs pour illustrer le grand théâtre des relations humaines.
Parfois drôle, souvent piquant, un peu méchant, ce recueil de nouvelles brosse le portrait d’un monde où le livre se révèle plus un prétexte qu’une fin en soi.
Auteur de L’ivresse de l’écrit vaincu
En une centaine de pages et une vingtaine de nouvelles brèves, dont le livre et la lecture sont le fil continu, nous nous glissons dans des échanges entre lecteurs dans des contextes et situations diverses. À commencer par celui d’un cercle de lecture qui commente sans pitié un premier roman policier écrit par une « amie » sous pseudo dont le visage se décompose devant ses comparses. Puis voici les aventures de la très catholique famille Dumas, rassemblée devant la croix pour une lecture édificatrice quotidienne d’un passage de la Bible, ce « livre des livres » sans surprise. Quoique … Entre adultes, les parents Dumas lancent un blog de lectures avec la famille élargie qui tourne au pugilat lorsqu’il s’agit de définir la bonne et vraie littérature.…
"Sachez que je serai le plus heureux des hommes lorsque je verrai cette lueur toute particulière…