Au centre du nouveau roman de Véronique Janzyk (Le vampire de Clichy, Les fées penchées), se niche une narratrice aux aguets des rythmes et des gestes singuliers d’un « tu » à qui elle adresse ses observations attentionnées, ses craintes d’effilochage face à leurs pas-de-deux qui tanguent entre synchronie et dissonance. « Tu », c’est cet homme rencontré sous un ciel en trompe-l’œil, à une exposition où il avait failli égarer son chapeau sur un mange-debout. Un esquif volontiers solitaire qui cheminait ce soir-là à contresens. « Tu » est aussi un auteur pour qui seuls comptent la marche, l’écriture et l’amour et qui s’adonne à ces trois passions avec principes, discipline et ténacité. Un être aux mécanismes complexes pour qui le temps est une obsession.…
Véronique Janzyk, autrice la plus publiée chez ONLIT Editions, pose un regard sensible sur une réalité douloureuse, celle d’un sportif qu’une maladie va paralyser. Elle le fait néanmoins sans sensiblerie et avec une économie de moyens qui se reflètent notamment dans le titre, Vincent, mais aussi dans le nombre de pages (79) de ce roman, que l’on pourrait qualifier de novella.Le livre commence sous les meilleurs auspices puisqu’il nous place dans le sillage de convertis au cyclisme soudés par la même passion, leur meneur enthousiaste et enjoué, le Vincent du titre, avec lequel la narratrice pratique « une drague lente et douce ». Mais très vite, le meneur sort des radars jusqu’au jour où il recontacte chaque membre du peloton.La narratrice répond à son invitation…
Les mots que l’on respire ce sont les fleurs d’un bouquet dont on demande le nom.Ce serait l’apaisement, le côté positif et l’espoir qui l’emportent dans ce livre de Véronique Janzyk qui tout de même en appelle à la compassion.Derrière La robe de nuit, il y a une femme immobilisée qui ne connaît plus que celle-ci pour vêtement. Le texte est un monologue adressé par la narratrice à sa mère, qui a fait une chute et est hospitalisée, c’est celle qui parle et évoque les mots qu’elle absorbera du bouquet. Réalité, rêve et pur imaginaire se partagent le récit de Véronique Janzyk qui pour en rendre compte a pris le parti de se dire en vers, ou plutôt en fragments de vers, sans nulle contrainte mais souvent poétiques. Depuis l’hôpital ou la maison de repos, qui…
Ce recueil de nouvelles classé dans la catégorie de la fantasy s’ouvre sur le récit de la narratrice qui, après avoir été mordue par un vampire la nuit de la Saint-Sylvestre, rencontre une série de personnages étranges, dont elle nous livre un fragment de vie.Contrairement à ce que le titre et le genre pourraient laisser entendre, nous n’aurons pas droit au canevas classique de la bit lit où nous assistons à la métamorphose d’un être humain attaqué par une strige et à son adaptation à l’univers des êtres de la nuit. Ici, la narratrice a effectué une recherche virtuelle sur un vampire qui a tourné dans quelques films dans les années 90. Elle lui a fixé un rendez-vous et un lien s’est peu à peu créé avec cet être qui fume la cigarette électronique, boit du…
Trouver une chienne en rue qui vous fait replonger en enfance et s’aventurer alors avec cette Douce. Entendre le cri, constater le sac de terreau éventré, découvrir « l’animal ». Saisir le rendez-vous quotidien de l’homme et de l’oie, sur un banc, en bord de lac. S’attarder sur les beaux yeux d’une poule, tenter d’aider un coq, découvrir l’œuf du jour. Réconcilier une fillette avec l’apprentissage de la lecture grâce à des éléphantes, ouvrir la porte à des chats errants, cohabiter sur la même branche pour capturer l’instant, défendre la cause des columbidés. Recueillir Mouchette, la mouette. Croire intensément en l’espérance de vie des hérissons et, plus tard, en bord de mer, en celle d’un goéland. Rencontrer un fervent militant pour les sans voix,…
ONLIT MINI, c’est la nouvelle collection des éditions ONLIT qui, comme son nom l’indique, propose une lecture de poche, pratique et rapide. Un condensé de pages pour un contenu bref, riche et intense. Mais cela fait quoi de lire « mini » ? Explications avec l’Incapacité à dire Gérard d’Osko et Vincent de Véronique Janzyk.
Un petit format. Environ de taille A5. Une couverture épurée et bicolore. Du blanc et du jaune ; du blanc et du rouge. Couleurs primaires. Voilà à quoi ressemble les livres l’Incapacité à dire Gérard et Vincent de la collection ONLITMINI.
Un tel choix éditorial constitue assurément un plus. Un bouquin de petite taille, que l’on peut…