Liu Xia. Lettres à une femme interdite

RÉSUMÉ

Depuis que le prix Nobel de la paix a été décerné en 2010 à son époux Liu Xiaobo, Liu Xia, poétesse et photographe chinoise, est assignée à résidence, soumise à un étroit contrôle policier. Son seul « crime » : s’être proposée pour représenter son mari emprisonné lors de la remise du prix. Liu Xiaobo est mort en juillet 2017, des suites d’une longue maladie. Liu Xia, elle, n’a toujours pas retrouvé sa liberté et, depuis, on est presque sans nouvelles d’elle.

Quand elle a appris le sort fait à Liu Xia, Catherine Blanjean a entrepris de lui écrire des lettres dont elle savait pourtant qu’elles ne pourraient jamais lui parvenir. Pour tenter de comprendre ce qui la fait tenir au bord du gouffre, et pour pénétrer l’intensité de son amour pour Liu Xiaobo. Catherine Blanjean est alors allée à la rencontre des rares personnes capables d’évoquer Liu Xia ; elle s’est aussi plongée dans des textes qui parlent de la Chine et de son régime. Il en ressort le portrait bouleversant d’une femme « interdite ».

Ce livre est le journal de cette correspondance à sens unique. Une découverte par l’intime de ce que signifie cette terrifiante « réduction au silence ». Le cri d’une femme pour une femme. Et pour l’humanité.

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Écrire à quelqu’un qu’on ne connaît pas, qu’on ne rencontrera probablement jamais, mais dont la pensée vous habite, dont l’existence recluse, étroitement surveillée, au bout du monde, vous hante.Son nom ? Liu Xia, artiste, poète, photographe, assignée à résidence dans son appartement à Pékin, depuis bientôt dix ans.Son crime ? Être l’épouse de Liu Xiaobo, intellectuel engagé dans un combat – toujours pacifique – en faveur de la démocratie dans son pays (même si elle ne participe pas à ses engagements politiques), condamné en 2009 à onze ans de détention, qui a reçu en prison le prix Nobel de la Paix, l’an 2010.Catherine Blanjean, « petite provinciale belge », musicienne et comédienne, à qui un ami avait parlé…


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