L'humeur, l’honneur, l’horreur : Essais sur la culture et la politique chinoises


RÉSUMÉ

Le Prince de Ligne avait émigré au moment de la Révolution, mais sous l’Empire il aurait aisément pu revoir sa terre, à laquelle il était profondément attaché. Vers la fin de sa vie, comme on lui demandait ce qui le retenait encore de mettre fin à son exil, il répondit simplement : « L’humeur, l’honneur, l’horreur. » Les sinologues sont de pauvres diables qui ne sauraient avoir grand-chose de commun avec un grand seigneur de génie (et certes, il n’y a pas de danger qu’ils prennent jamais la vaste Chine pour leur petit Beloeil) mais quand même, après Tiananmen, la réplique du Prince devrait éveiller chez eux un singulier écho. En tout cas, elle définit assez bien la triple inspiration des essais qui sont rassemblés ici.




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