Autrice de L’homme que les chiens aimaient
Née le 15 juin 1964 à Namur
Ergothérapie, Bruxelles
Si mes romans sont de pures fictions, ils sont cependant suscités par une émotion profonde et nourris d'éléments vécus. Les thèmes : amour, désir, relation dans la fratrie et parents-enfants, familles monoparentales, deuils violents, solidarité, l'action comme outil face au désarroi. Lauréate d’une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2009, 2012, 2014, 2016, 2018 et 2020 Lauréate d’une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide à la création, 2011Quand Galère apprend qu’il a perdu son travail, il est sonné. Normal. Le temps d’emballer ses affaires et le voilà parti. Cherchera-t-il à trouver un autre job ? Non, Galère préfère s’adonner aux joies du voyage et du chômage longue durée. C’est que, en cette fin de période mésolithique, les espaces à découvrir sont vastes. En l’absence de carte topographique ou de GPS, notre préhistorique protagoniste suit les cours d’eau et développe son sens de l’orientation.Dans ce désopilant roman d’Eva Kavian, présenté assez justement par l’éditeur comme un « « road-movie » hilarant à la sauce mésolithique », le lecteur, avide d’en savoir plus à propos de certaines découvertes archéologiques majeures, suit le parcours d’un…
Mon corps, ce lieu de poésie témoin d’expérimentation criminelle
« Le 1 er avril 2020, une journaliste avait réagi à la lettre indignée que j’avais adressée à la Première Ministre belge du gouvernement de transition, Sophie Wilmès, face au scandale Proximus : alors que le peuple belge est confiné depuis le 13 mars en raison de la pandémie de Coronavirus, les médias révèlent que la compagnie de téléphonie belge s’apprête à déployer parcimonieusement la 5G sur l’ensemble du territoire. Vingt-sept communes en Flandre, vingt-six en Wallonie feraient l’objet de zones tests. Les responsables communaux et les citoyens avaient-ils été consultés ? Bien sûr que non ! » Ancrant son témoignage dans les bavures d’un geste politique indécent, l’auteure interroge la fuite en avant technologique et ultralibérale des sociétés numériques fondées sur des impératifs matérialistes et économiques au détriment de l’intégrité de la biosphère et de l’humanité. Illustration de couverture : Théo Bouvier Chanquia « Le 1 er avril 2020, une journaliste avait réagi à la lettre indignée que j’avais adressée à la Première ministre belge du gouvernement de transition, Sophie Wilmès, face au scandale Proximus : alors que le peuple belge est confiné depuis le 13 mars en raison de la pandémie de Coronavirus, les médias révèlent que la compagnie de téléphonie belge s’apprête à déployer parcimonieusement la 5G sur l’ensemble du territoire. Vingt-sept communes en Flandre, vingt-six en Wallonie feraient l’objet de zones tests. Les responsables communaux et les citoyens avaient-ils été consultés ? Bien sûr que non ! » Ancrant son témoignage dans les bavures d’un geste politique indécent, l’auteure, électrosensible, interroge la fuite en avant technologique et ultralibérale des sociétés numériques fondées sur des impératifs matérialistes et économiques au détriment de l’intégrité de la biosphère et de l’humanité. ÉCOUTER UN EXTRAIT : SonaLitté · Caroline Bouchoms - Mon corps, ce lieu de poésie…