Lettres à Philippe Sollers : 1981-2008


RÉSUMÉ

Cinquante ans, c’est la durée de cette correspondance amoureuse qui a commencé en 1958 et se poursuit sous le signe de « l’axiome », lien indéfectible entre amour et écriture, le lit et la page, surfaces lisses et blanches où déposer la passion et les mots. On assiste à deux œuvres en train de se faire, reliées par un canal souterrain.


À PROPOS DE L'AUTRICE
Dominique Rolin
Autrice de Lettres à Philippe Sollers : 1981-2008
Dominique Rolin naît à Bruxelles en 1913, d’un père bibliothécaire et d’une mère, française d’origine, professeur de diction. Son milieu familial, les relations entre son père et sa mère et, à partir de là, la relation amoureuse vont être les thèmes dominants de sa recherche littéraire. Il faut «comprendre que l’amour est ici une inlassable conquête sensuelle sur la haine première, la continuelle négation d’une négation, la ‘qualité d’une voix’ surgissant peu à peu d’un travail sans concessions sur la trinité maudite que dans la lettre-préface [à la réédition en 1991 de «Les Marais», paru en 1942] elle nomme ‘l’obsession de la mort, la peur de l’échec, la tentation de la haine’.» (Frans De Haes) Une grande part de l’œuvre est donc une forme d’autobiographie, l’écrivain revenant sur sa vie, depuis sa proto-histoire jusqu’à l’existence imaginée après son décès («Le gâteau des morts»). Parallèlement à la réflexion sur la famille, l’amour et la mort, celle sur l’écriture est un des axes majeurs de l’œuvre de Dominique Rolin. Elle s’interroge comme femme autant que comme femme écrivain («Le corps»), dans sa recherche identitaire du Moi. Ce questionnement sur sa pratique d’écrivain se traduit également par l’évolution perceptible dans ses différentes «manières». Partant d’une forme romanesque classique, Dominique Rolin, suite à l’influence des romanciers américains et du Nouveau Roman, construit ses livres selon des schémas plus en accord avec son propos : monologue intérieur, récit à plusieurs voix ou points de vue, toujours d’une construction rigoureuse. DES ŒUVRES QUE JE SOUHAITE FAIRE CONNAÎTRE Virginia Woolf, Les Vagues, et, La Chambre de Jacob William Faulkner, Tandis que j’agonise 3 LIVRES DE MA BIBLIOGRAPHIE Les Marais Dulle Griet L’Infini chez soi


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Le Carnet et les Instants

Avec ce deuxième volume des lettres de Dominique Rolin à Philippe Sollers, couvrant cette fois les années 1981 à 2008 – l’écrivaine disparaît quatre ans plus tard, le 15 mai 2012 – se clôture une aventure exceptionnelle et rare, à la fois amoureuse et littéraire, dont il y a peu d’équivalent dans l’histoire des lettres – et dans la vie, tout simplement. Exceptionnelle par sa fécondité d’écriture, certainement, tant les deux écrivains, depuis leur rencontre à l’automne 1958, ont conçu – outre leur œuvre personnelle, distincte mais par moments existant en miroir –  une prouesse qui défie le temps, les habitudes et les conformismes.Lire aussi : notre recension de Lettres à Philippe Sollers 1958-1980Exceptionnelle…


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