L’auteur de ce roman, dont l’action se déroule dans une administration de la Chine communiste, a vécu à Pékin pendant de nombreuses années.
Nan Che-yi, vingt-six ans, qui aimait à l’insu de tous Wang Ping-seu, trente ans, travaillant comme lui dans un bureau de l’Agromécanique n° 2, division du Hopéi septentrional, est allé l’étrangler chez elle un matin. Le lendemain, il est arrêté dans un village des environs de Pékin, emmené au pénitencier où l’instruction commence. Mais, à l’encontre de l’appareil judiciaire occidental qui s’acharne à établir la culpabilité du criminel, Nan Che-yi est soumis à une extraordinaire enquête où chacun – juges, codétenus, collègues, gardiens – essaie patiemment d’obtenir du jeune homme l’explication de son acte insensé qui permettrait de lui éviter la peine de mort. Nan Che-yi refusera le sursis qui lui sera offert, il se taira jusqu’au bout, sera fusillé, emportant avec lui son secret.
La singularité de ce récit sobre et tendu, c’est que, d’un bout à l’autre, ce drame passionnel ignorant le processus psychologique conventionnel se déroule au niveau national.
Auteur de Les vagues peuvent mourir
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