Les sentiers de Vallorge

À PROPOS DE L'AUTRICE
Hélène Beer

Autrice de Les sentiers de Vallorge

Née Hélène Horowitz à Anderlecht le 10 mars 1914, Hélène Beer prend le nom de son mari, Edgar Beer, après son mariage en 1942. C’est sous ce nom d’usage qu’elle signera tous ses textes. Emprisonnée près d’un an à la caserne Dossin comme juive, libérée en septembre 1944, elle rédige un premier roman, Salle 1, imprégné de cette expérience, qui reçoit en 1946 le « prix du prisonnier politique », ce qui lui vaut d’être publié chez Dessart. Durant les années 1950, elle travaille à mi-temps comme secrétaire de Chaïm Perelman, célèbre professeur de philosophie à l’ULB. L’autre mi-temps, elle se consacre à l’écriture, particulièrement de nouvelles, publiées notamment dans Le Soir. En 1953, elle remporte sur manuscrit (c’est la règle) le prix Hubert Krains, décerné par l’AEB à un auteur de moins de quarante ans : Les Enfants de Judith, que Plon publie en 1957, lui valent de bonnes recensions, particulièrement, dans la page littéraire du Soir, celle de Jean Mogin. En 1962, elle reçoit le prix de littérature française de la province de Brabant pour Les Sentiers de Vallorge. Le roman sera publié à la Renaissance du Livre en 1965. Le 18 janvier 1970, le prix de littérature de la commune d’Uccle, où elle réside alors, lui est attribué pour son recueil de contes et nouvelles Holyland Tours (La Renaissance du Livre, 1968). Elle participe au « groupe du roman », animé par Robert Frickx-Montal, aux côtés de Jacques-Gérard Linze, Marianne Pierson-Piérard, Jean De Meur, Michel Mouligneau, Robert Montal, Marie Nicolaï, Jean Muno. Elle est également l’autrice d’une pièce de théâtre en trois actes intitulée Un gentil enfer, qui ne sera ni jouée, ni publiée. En 1974, Pierre De Méyère publie son dernier roman, Un amour de mai. Hélène Beer décède peu après, inopinément, le 21 janvier 1975.

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