L’enfance est fragile, Philippe Leuckx le sait. La sienne et la nôtre. « On devine encore l’été avec ces reliefs d’ombre et et de lumière, ces pans livrés à l’œil qui recèle l’inédit./On voudrait jouer de cet été qui proroge ses marques ». Et, plus loin, « Mais que faire d’un nom / Qui ne soit pas celui / d’un amour perdu ? / Les ruelles sont pleines de cris de ferveurs / de rumeurs sans retour. »Philippe Leuckx, au hasard des rues (méditerranéennes, surtout, il faut voir sa passion pour Rome), redécouvre pour ses lecteurs la délicatesse intime des choses, et nous offre des souvenirs aussi vrais que ceux que nous aurions vécus.Les ruelles montent vers la nuit, dit-il dans cet opuscule à la forme libre, rehaussé fort…
Rien dans cette longue confidence qui ne soit placé sous le signe de l'amour. Il y a d'abord celui…
"Un beau livre, sobre, vif, qui rend tangibles les saisons et les heures. Les illustrations d’Anne Leloup devancent ou suivent le poème avec la force sereine des empreintes." Critique de Françoise Lison dans Le courrier de l’Escaut paru en octobre 1999. Extrait : "A force de se chercher de se trouver de se perdre de rouvrir le sentier des rencontres de déplorer les malentendus les impasses de célébrer les retrouvailles ils déboucheront dans la clarté sans fin" [Source : Le site des éditions…