Les mardis d’Averell Dubois


RÉSUMÉ

Le mardi 22 juillet 1969, quand, en tentant d’éviter un étron, Averell Dubois heurte Bill Babeleer, il ne sait pas que celui-ci lui pourrira la vie. Il ne sait pas non plus que les hasards de l’existence le conduiront à devenir commercial chez Peugeot. Ce qu’il sait en revanche, c’est que les mardis ont une fâcheuse tendance à lui porter la poisse. Heureusement, pour chaque aventure ou mésaventure, il y aura une femme ! Jocelyne, sa mère, l’infatigable pâtissière chez Auchan, la pulpeuse Emma des premiers émois, la gracieuse Nathalie, la femme de sa vie, et surtout la petite Lauranne, leur fille.

Des situations pleines d’humour et des personnages jubilatoires qui offrent de faire la route ensemble sur plus de cinquante ans d’Histoire et de revivre, avec tendresse et dérision, les années folles qui nous ont conduits jusqu’à aujourd’hui.





À PROPOS DES AUTEURS
Frank Andriat
Auteur de Les mardis d’Averell Dubois
Né le 30 mars 1958 à Ixelles, Frank Andriat a fait ses études à l'Athénée Fernand Blum de Schaerbeek, Il y a lancé, en 1973, une revue littéraire, Cyclope qui a publié de nombreux textes d'auteurs belges et étrangers; il a poursuivi ses activités d'animateur de revue à l'Université de Bruxelles où il a fait des études de philologie romane. Cyclope s'est transformé en maison d'édition et a publié des textes de Jean Muno, de Thomas Owen, d'Albert Ayguesparse, de Jacques Crickillon et d'autres écrivains de notre Communauté parmi lesquels André Miguel, JeanPierre Verheggen et Jacques-Gérard Linze. Parallèlement à ces activités, il a collaboré à de nombreuses revues littéraires dont 4 Millions 4, Marginales, Le journal des poètes.En 1980, il est devenu professeur de français à l'Athénée Fernand Blum où il enseigne encore aujourd'hui. Il passe le reste de son temps en Gaume où il écrit.Frank Andriat est entré en littérature, en 1976, avec deux recueils de poèmes, Oiseaux de sang et À la source du regard qui ont été couronnés par l'Académie Royale de Langue et de Littérature françaises. Il s'est ensuite tourné vers le fantastique et a écrit plusieurs nouvelles et des romans policiers avec Smit le Bénédicte, alias Mythic. Dans les années qui ont suivi, il a publié des poèmes, des nouvelles, des récits avant de connaître un beau succès avec le Journal de Jamila, en 1986. Depuis lors, ses livres ont une diffusion plus large, tant auprès des adultes que des adolescents. Outre des romans et des recueils de nouvelles, il a traduit, seul et avec Pilar Zapico, des textes de l'espagnol, Il a aussi écrit un ouvrage sur la bande dessinée en collaboration avec Arnaud de la Croix et, avec ses élèves, un document sur Jean-Jacques Goldman.La consécration populaire de Frank Andriat en milieu scolaire fit suite au très grand succès de son roman La remplaçante paru aux Éditions Memor en 1996. Et voici l'auteur, quatre ans plus tard, à contre cœur, par manque de disponibilité, obligé de décliner les nombreuses demandes de visites dans les classes. Qu'à cela ne tienne, le site internet de Frank Andriat fourmille d'informations pour qui souhaiterait le frôler. En 2000, Frank Andriat a été choisi par l'IBBY, association internationale de littérature pour la jeunesse, pour représenter la Belgique sur sa liste d'honneur. Lisez sur le web : www.andriat.fr
Jean-Claude Servais
Illustrateur de Les mardis d’Averell Dubois
J'aimais chez Jean-Claude Servais le goût de terrain vague, de nature, l'église d'Avioth qui sort de la brume, la musique du dessin et de l'air propre autour de tout ça, de l'air propre. C'est un peu mon pays profond qui dérivait avec des arbres, beaucoup d'arbres, un grand virage vers autre chose, un frisson, un regard tourné vers l'arrière-pays de l'âme; un chien qui aboie dans une étendue désertique et l'on entend, dans les loins, à la tombée du soir - les marais - son pays d'extrême-Gaume. J'aimais sa tendresse à dessiner la femme. Chaque porte qui s'ouvre et chaque porte qui se ferme semble dire : il était une fois. (Julos Beaucarne) Même si ses derniers albums sont en couleurs, l'auteur garde une nette prédilection pour le travail en noir et blanc. Il s'y sent plus à l'aise. Force est de constater d'ailleurs que la conversion à la couleur ne s'est pas toujours avérée heureuse. D'ailleurs, on peut affirmer sans crainte de se tromper que la finesse de son trait de plume y perd. Comment en serait-il autrement puisque les détails foisonnent et que souvent l'histoire rampe dans des sous-bois, là où la lumière est plus sombre... Une des innovations les plus intéressantes dans le travail de Jean-Claude Servais, c'est son utilisation de la planche. Bien sûr, d'une manière générale, il ne rechigne pas à un découpage traditionnel (loin cependant du «gaufrier» classique qui a fait les beaux jours de Spirou et Tintin), mais il affectionne aussi une utilisation de l'espace à illustrer beaucoup moins rigide. Souvent, certaines cases font l'objet d'intéressantes découpes qui invitent le lecteur à recomposer son propre dessin ou même qui semblent donner une troisième dimension à l'oeuvre... un peu comme si le dessin voulait s'ouvrir au monde... (Paul Mathieu) Jean-Claude Servais est né à Liège le 22 septembre 1956 d'un père d'origine gaumaise. Cette extraction va beaucoup marquer le jeune garçon qui passe ses vacances chez sa grand-mère, à Jamoigne: un refuge. A portée de ricochets, un autre espace de liberté et de découverte : la Semois. C'est du reste à Jamoigne qu'il va s'installer avec sa femme et ses trois enfants. De fait, la Gaume et son statut particulier dans l'espace socio-géographique belge vont se retrouver directement dans l'expression graphique de Jean-Claude Servais. Tout ensorcelé par ce pays des origines, c'est cependant à Liège que Jean-Claude Servais va donner une forme concrète à sa passion pour le dessin (partagée un temps avec un intérêt pour la compétition cycliste) en fréquentant la section des arts graphiques de l'Institut Saint-Luc. Très vite, fasciné notamment par Jijé, c'est vers la bande dessinée qu'il se dirige, aidé en cela par la rencontre, durant son service militaire, de Gérard Dewamme avec qui il va créer l'histoire de Tendre Violette. Il va ensuite s'installer à Jamoigne. Dès, 1978, après un très bref passage chez Spirou (quelques histoires signées Jicé), Jean-Claude débute au Journal de Tintin avec un premier récit complet : Le chevalier de Mons. A partir d'avril 1979, il collabore au mensuel (A suivre), mais, parallèlement, il n'abandonne pas le Journal de Tintin, puisqu'il y publie les contes de magie et de sorcellerie (repris dans La Tchalette), puis, en 1983, Isabelle. Dès ces premiers titres, l'essentiel des thèmes a été abordé : la vie paysanne, le fantastique populaire, les personnages folkloriques régionaux, la nature, la forêt et, bien sûr, la femme "incarnée" à merveille par la sauvageonne Violette. Ces premiers récits valent à Jean-Claude Servais un succès immédiat, couronné dès 1982 par le Prix de la bande dessinée pour jeunes décerné à Nice et par le Prix Saint-Michel donné à Bruxelles la même année. Dans la foulée, Violette quitte même les planches de BD pour monter sur les planches de théâtre grâce à une mise en scène de Jacques Herbet. Popularité oblige, Jean-Claude Servais est vite réclamé par tous les festivals de bande dessinée : Angoulême, Bruxelles, Durbuy, Sierre, Grenoble, Québec, Lobédé (Longwy)... Souvent aussi, il récolte les faveurs du public : en 1992, par exemple, il se voit couronné par le Prix du Public du Festival BD Durbuy Strip. En octobre 1985, alors qu'il vient de quitter le Journal de Tintin, le Centre d'Art Contemporain du Luxembourg Belge met le dessinateur à l'honneur en créant, au Centre culturel d'Izel, l'exposition Croque la vie. L'année suivante (de décembre 1986 à février 1987), c'est le Centre Wallonie-Bruxelles qui présente une seconde exposition : Parfums de Violette. Une expérience du même type sera d'ailleurs reconduite à Jamoigne en 1999 avec la série La lettre froissée.


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Du plus grave au plus folâtre, voire au burlesque, la tessiture littéraire de Frank Andriat s’épanouit à tous les niveaux avec une liberté de cancre surdoué, ce qui est bien entendu la marque de tout bon professeur. De la fable politique aux frasques de Bob Tartouze en passant par la pédagogie et l’enseignement (son beau souci), la pédophilie, l’inceste, les biographies, la psychologie, les paraboles, les approches philosophiques etc., il s’ébroue à travers une profusion d’ouvrages qui frise la surabondance. Cette fois c’est dans la veine comico-philosophico-réaliste qu’avec l’antihéros français Joe Dubois (dit Averell) né en 1965, il fait un bout de chemin chaotique mais en principe prometteur de baraka puisqu’il débute par une glissade de…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Les mardis d’Averell Dubois"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9955 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Billets de sortie

«  D'ordinaire, la nécrologie littéraire n'offre que peu d'intérêt, paralysée par le respect…

Au-delà des mères

«  Elle espérait que son exemple me donne de la force. Mais c’était tout le contraire qui se produisait  ».…

Un soir en cuisine

Dans la restauration, les mots sont plus essentiels que ce qu’il pourrait sembler…