Osgar est revenu hier sur sa théorie. Ici, les innocents sont mis en prison. En Occident, on y met les coupables ou ceux qu’on estime comme tels. Je lui ai demandé pourquoi. Tu sais ce qu’il m’a répondu ? Il m’a dit : « Nous sommes innocents, c’est pour cela que nous sommes dans cette prison, afin d’être en sécurité. »
Les Juges Pénitents sont quatre ou cinq – selon les interprétations du texte. Ils habitent tous la même cellule. Ils discutent entre eux, mettent au point des projets d’évasion. Chacun occupe une place dans la réflexion que mène un seul cerveau – celui d’une littérature qui, à force de s’auto-citer, finit par se saisir en décalage, à perdre sa gravité pour un joyeux bavardage.
Il se chuchote des histoiresQuand on écoute les feuillesLorsque le vent bousculeL'air de nos chansonsOn voit la lumière dans les yeuxEt les notes qui s'envolentIl se raconte des facétiesDu matin jusqu'au miroirPortés par les flotsLes sourires arrivent vers…
Sous le prétexte de conter la vie douce et pieuse d'un groupe de parents et d'amis, l'auteur…