a collection « à coeur d’écrits » initiée par Le Coudrier a pour but, à chaque volume, de regrouper les textes d’un écrivain consacrés à des livres d’autres auteurs. Ce sera l’occasion de presénter chacun de ceux-ci brièvement ainsi que de donner une idée de leur oeuvre.
Cette collection, aux lisières de l’anthologie et de l’essai, veut rendre hommage aux écrivains qui s’efforcent, par leur plume, de porter un regard sur les ouvrages de leurs confrères et consoeurs, connus ou moins connus, de faire écho à leur singularité par une lecture personnelle, nécessairement subjective.
La collection « à coeur d’écrits » poursuit un but non dissimulé de promotion de la littérature : elle vise à faire connaître des livres et à donner envie au lecteur de les découvrir, mais aussi à rendre plus visibles les auteurs de ces livres et à susciter pour eux l’intérêt d’un plus grand public.
Dans ce premier volume, 18 auteurs, confirmés ou débutants, sont présentés brièvement en parallèle de 25 textes écrits par Jean-Michel Aubevert.
Le coudrier est ce bois dont on fait les baguettes de sourcier ! Et ne voilà-t-il pas que cette maison de poésie fait sourdre une idée qui émeut et comble un vide ! Comme par magie.Joëlle Billy, la directrice du Coudrier, a initié une collection, À cœur d’écrits, autour d’un concept original : chaque ouvrage regroupera des textes d’un auteur « consacrés à des livres d’autres auteurs » tout en présentant ces derniers. Il s’agit donc d’un double hommage : aux Lettres, en général ; à la critique ensuite ou, plus spécifiquement, aux écrivains médiateurs, qui échappent (ou font mine d’échapper) au narcissisme ou à l’égocentrisme du créateur pour s’ouvrir aux talents et réalisations de leurs collègues.Réflexion…
Lamartine critique de Chateaubriand dans le Cours familier de littérature
À propos du livre (4e de couverture) Les historiens contemporains des lettres françaises de Belgique tiennent avec raison que La Légende d'Ulenspiegel en est le livre fondateur. Toute fondée qu'elle soit, cette assertion a tardé à prendre forte d'évidence. Lorsque Charles De Coster fait paraître sont livre, en 1867, seuls quelques lecteurs perspicaces y prêtent attention sans parvenir à lui assurer une quelconque reconnaissance. Et c'est aussi pauvre qu'inconnu que l'écrivain meurt en 1879. Il est vrai que «La Jeune Belgique», quinze ans plus tard, reconnaît son rôle, mais le statut de son livre n'en est en rien changé : il a peu de lecteurs, il n'est pas pris au sérieux. Tel n'est pas le cas du jeune Joseph Hanse dont l'Académie royale de langue et de littérature françaises s'empresse, dès 1928, de publier la thèse de doctorat consacrée à Charles De Coster et dont Raymond Trousson écrit aujourd'hui dans sa préface : «Ce coup d'essai était un coup de maître. Soixante-deux ans après sa publication, ce livre demeure fondamental, indispensable à quiconque entreprend d'aborder l'uvre magistrale qu'il mettait en pleine lumière.» Devenu introuvable, enfin réédité aujourd'hui, le Charles De Coster de Joseph Hanse, qui a ouvert la voie à toutes les études ultérieures et internationales sur le sujet, fera figure, pour beaucoup, d'une découverte et d'une…
Au moment des révoltes politiques de 2013 en Turquie, l'écrivain K. Görgün fait partie des occupants de…